À qui profite les tueries à Goma ?
À qui profite les tueries à Goma ?
La ville de Goma en elle seule, a enregistré en 33 jours, soit depuis le 16 février 2019 jusque dans la soirée du jeudi 21 mars 2019 un chiffre très élevé des personnes tuées par arme à feu et d'autres décapitées par machette. Le tout, par des personnes inconnues non encore identifiées jusqu'à présent bien que les premières sources parlent des présumés FDLR en provenance du parc national de Virunga. En terme de chiffre on peut compter 33 personnes tuées depuis le 16 février, soit une personne tuée par jour en moyenne. Sans pour autant compte des nombreux dégâts matériels et kidnappings perpétrés par ses bourreaux.
Face à cette situation toutes les couches de la population, ont décidé de mettre leurs mains à la pâte pour que Goma recouvre sa quiétude.
Du côté société civile, comme on dit souvent " tout ce que vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre moi " des structures citoyennes sont allées à la rencontre des autorités politico-militaires de la ville et de la province pour s'enquérir de la situation sécuritaire très tendue et voir comment, ensemble, des pistes des solutions serraient mises sur pied pour une paix durable. Tous ces efforts n'ont fourni jusqu'à présent, des résultats palpables pour sécuriser la ville de Goma et ses environs.
Pour les services de sécurité, des séances échanges ont été organisées dans le cadre de la coopération civilo-militaire ; tribunes d'expressions populaires et des descentes sur terrain. Sauf qu’il se fait remarquer qu'il n y a pas un climat de confiance entre les habitants et ceux commis à leurs protection. Que faut-il faire de plus pour que tous ces cas des meurtres cessent d'être enregistrés du jour au jour ? La question est posée aux deux parties.
La ville de Goma, regorge en son sein tous les services de sécurité ANR, PNC, PM,... faudra-t-il en ajouter d'autres ? Renforcer les effectifs ? Redynamiser les troupes ?
Chacun dans son coin fait de son mieux pour le rétablissement de la paix. Et si l'on pourrait attribuer ces tueries aux rebelles rwandais FDLR, à qui profiteraient-elles? Pouvons-nous aussi affirmer que toutes les couches de la population et les services de sécurité sont déterminées à mettre fin à ce phénomène ? Une question en suspens.