Affaire 15 millions : le CLC dans les rues de Goma
Le Comité Laïc de Coordination a été dans la rue ce samedi 19 octobre avec les militants des mouvements citoyens et de partis politiques membres de Lamuka pour protester contre la corruption et l’impunité qui règnent dans la gestion de la chose publique et demander une lumière sur l’affaire 15 Millions qui seraient détournés par le Directeur de cabinet du chef de l’État congolais et ont eu comme point de chute la cour d'appel du Nord-Kivu.
Dans leur mémorandum lu devant un des présidents de la cour d’appel du Nord-Kivu qui l’a réceptionné au nom de son Premier président, ils exigent la dissolution du comité de suivi du prix des produits pétroliers ainsi que la restitution de ces 15 millions dans la caisse de l État.
Faisant parti du menu de cette manifestation, la demande de la démission des juges de la cour constitutionnelle, qui ont failli selon eux, par des invalidations et validations fantaisistes qui revêtissent les élections du décembre dernier. « Un vibrant appel a toute la population congolaise à faire autant pour mettre un terme aux maux qui rongent la gestion congolaise afin de vivre le changement effectif » lancent-ils.
« Cette action ne vise personne » ont éclairci les membres de la lutte pour le changement qui se sont ligués au côté des membres du CLC vu le menu de l’activité dont la protestation contre la corruption et l’impunité étant des grandes problématiques du pays. « Tout congolais doit s’approprier la campagne pour lutter contre ces maux » disent-ils.
Fidel Kibala, Juge au palais de la justice, qui a reçu leur document au nom du Premier président de la cour, impressionné par la discipline qui a caractérisé ces militants tout au long de leur manifestation, au nom du premier Président les a félicité pour ce caractère et leur a rassuré à faire arrivé leurs revendications à qui de droit. Il a émis le vœu de voir ces derniers avoir confiance en la justice congolaise. « Nous avons aussi besoin de changer les choses et nous ne pouvons pas y parvenir sans vous, les citoyens » a-t-il conclu.
Victoire Muhindo