Beni: La société civile salue le couvre-feu effectué par les forces de sécurité

​​​​​​​Il s'est tenu un double couvre-feu le mardi 8 octobre dernier dans le quartier Mabakanga, en commune de Rwenzori dans la ville de Beni et dans la commune de Oicha à Beni territoire. Selon la société civile locale, ce couvre-feu stratégique effectué par les forces de sécurité, visait à retrouver certains éléments mai mai qui se seraient introduit dans un quartier de la commune rurale d’Oicha et y perpétrer des atrocités.

Beni: La société civile salue le couvre-feu effectué par les forces de sécurité
Teritoire de Beni

« Après des troubles commis par les miliciens mai mai qui s'étaient introduits dans le quartier Maleke, les agents de l’ordre ont lancé un bouclage systématique dans des maisons. Ce dernier s'est bien passé, d'autant plus qu'il n'y a pas eu de dégâts signalés. Nous ne savons pas ce qu'ils ont récolté, puisqu'il s'agit d'un domaine très spécialisé aux forces sécuritaires » nous a renseigné Janvier Kasereka, secrétaire de cette structure citoyenne en Beni-territoire.

Il ajoute que cette mesure sécuritaire est saluée par la société civile. Celui-ci appelle la population de se mettre au côté de ceux qui se battent pour que le rétablissement de la paix. « Nous avons toujours été de chœur avec tous ceux qui recherchent la paix. Aucun membre de la société civile ne peut être contre ce qu'ont fait les forces de sécurité car l'ennemi n'est pas pour l'intérêt de la population » dit-il.

En ville de Beni aussi, la police dit avoir arrêté cinquante-deux personnes, récupéré neuf armées AK47 et saisir une importante quantité du chanvre lors d'un autre bouclage systématique dans le quartier Mabakanga, en commune de Rwenzori. « Ce couvre-feu visait à éradiquer toutes les personnes mal intentionnées qui sèment terreur dans la ville » a indiqué le colonel Jean-Felix Kazingufu, commandant ville de la police nationale congolaise dans ce milieu, cité par la presse locale. Parmi les personnes arrêtées, figurent 36 civils et 16 militaires.

Jocel Kasereka