GOMA : des cambrioleurs poignardent un homme et emportent plusieurs bien de valeurs au quartier Mabanga Nord

​​​​​​​L’insécurité bat record en ville. Des hommes munis d'armes à feu et blanche sèment terreur et désolation dans le chef des paisibles populations. En moyenne un cas vol est enregistré chaque nuit depuis plus de trois mois maintenant. Le dernier cas en date est celui de la matinée de ce lundi 16 novembre.

GOMA : des cambrioleurs poignardent un homme et emportent plusieurs bien de valeurs au quartier Mabanga Nord
​​​​​​​L’insécurité dans le quartier Mabanga

Un homme d’environs 35 ans a été poignardé au niveau du dos par les hommes non autrement identifiés vers 4 heures du matin de ce lundi au quartier Mabanga Nord, non loin de l’église BIMA.

 « Les malfrats sont venus cambrioler dans la maison et le proprietaire a voulu resister, c’est ainsi qu’il a été blessé par ces bourreaux », renseignent les témoignages réceuillis sur le lieu de l’évènement.  D’après la femme de la victime, ces bandits ont emporté plusieurs biens de valeurs, avant de se volatiliser dans la nature. « Les bandits nous ont visité et ont emporté tous les biens de la maison. Ills ont blessé mon mari par machette. En présent, il se trouve à l’hopital », déplore-t-elle.

Les habitants de ce quartier renseignent que le manque des éclairages publics dans cette entité, serait à la base plusieurs cas isolés de vol que connaissent ce quartier.

 « Nous demandons aux autorités de fournir du courant électrique à notre entité. Pour donner suite à cette obscurité, on avait mis des éclairages sur certains endroits et d’autres endroits avaient été ecartés. Nous demandons que nous ayons aussi des éclairages publics car les bandits nous derangent à cause de l’obscurité », déplore cet habitant rencontré sur le lieu de l’incident.

Soulignons qu’au quartier Mabanga Sud, quartier voisin de Mabanga nord, un militaire FARDC qui serait de l’unité des commandos à été appréhendé aux premières heures du vendredi 13 novembre. Avec 4 armes de types AK47 et une importante quantité des munitions qu’il comptait vendre à la population civile.

Jocel Kasereka Biryeka