Goma : La hausse du coût de transfert de la monnaie électronique, pur cauchemar

Le mode de payement en double du transfert d’argent via la télécommunication devient un casse-tête pour la population de la RDC en générale et celle de la ville de Goma en particulier. Elle s’étonne de cette nouvelle pratique appliquée par les shops et maisons de transfert d’argent par ce canal.

Goma : La hausse du coût de transfert de la monnaie électronique, pur cauchemar
Monnaie électronique

Depuis quelques mois la population de la ville de Goma subit une soustraction exagérée de sa monnaie lors de chaque opération de transfert de l’argent via le mobil par différents shops et maisons de transfert de la place. Selon ceux qui font ces opérations, depuis l’apparition de ce moyen facile et moins cher d’envoi de l’argent par les maisons de communication dans notre pays, ces maisons seules payent ces dealers via des closes dont la population ignore le contenu.

 Sous son parasol, sur la route un kilomètre témoin, Monsieur BAHATI indique que ce dernier temps, les maisons de communication leurs jouent un jeu. « Avant elles nous payaient notre due vis-à-vis d’un certain pourcentage en rapport avec les transferts effectués mais pendant un moment, elles ne donnent plus rien et nous nous ne devons pas continuer à travail gratuitement, raison qui nous a poussé après une réunion d’ensemble avec les autres de prendre cette décision de faire payer toute transaction » se justifie-t-il.  « De 1$ à 10$ il faut payer 500 FC ; de 10$ à 20$, 1000 FC à l’envoi, ainsi de suite ».

Ce moyen de transfert est payant lors du retrait au près du destinataire. La même transaction est payée en double. Celui qui envoie paye et celui qui va recevoir aura un retranchement automatiquement à partir du système. « En quoi maintenant ça nous aider ? Ils nous volent toujours » se lamente Emmanuel, l’un des utilisateurs de ce service.

Les responsables de certaines maisons de télécommunication que nous avons essayés de contacter sont restés injoignables. Nous osons croire les rencontrer pour qu’ils se prononcent à ce point.