Bon à savoir : Elisée Kahasha, une jeune fille entrepreneure avec des ambitions énormes

Âgée de 24 ans, cette étudiante de l'Université de Kinshasa en master (LMD) en droit international s'est livré à nous dans un entretien exclusif depuis Kinshasa où elle vit actuellement. Née à Goma, Elisée Kahasha passant par la ville de Bunia, Kampala voire Kigali n'a jamais baissé le bras malgré le haut et le bas dans sa profession d'entreprenariat. Auréolée après l'obtention de ses brevets en Make UP, Style et Couture, elle se sent très à l'aise dans l'exercice de son métier. Pour braver les us et coutumes de sa contrée, selon les lesquels « les femmes ne font rien, elles n’ont leur place que dans la cuisine », Elisée rêve grand. Entant que juriste et entrepreneure, elle compte faire plaisir à son père qui ne cesse de l'encourager. La jeune demoiselle se montre très positive quant à la réussite de ses projets. Elle s’est livrée à www.emergence-groupe.com

Bon à savoir : Elisée Kahasha, une jeune fille entrepreneure avec des ambitions énormes
Le sourire d'Elisée Kahasha

Em-gr : comment comptez-vous réussir dans votre profession ?

Elisée Kahasha : j'ai toujours dit à mon entourage qu'une femme pense qu'elle a mal construit, elle se doit de rebâtir, de réinventer pour une fin fabuleuse. Cela veut dire, elle ne doit jamais se négliger moins encore abandonner. Elle doit prouver sa place dans la société grâce aux à ses efforts. Quand je me sens capable de faire quelque chose, j'y vais avec tout corps et âme et s'il arrive que j’échoue, je recule un peu et puis je fournis plus d'efforts pour réussir un autre jour. Abandonner c'est un signe de lâcheté. Si l'on aime ce qu'on fait, on le fait avec tact afin d'arriver au résultat escompté. Je me souviens lors du confinement, j'ai vendu non seulement des porcs mais aussi des sacs de braises. Certes, j'ai échoué mais à force de croire à moi-même, j'ai recommencé et voilà aujourd'hui  j'ai réussi à faire l'élevage des porcs pour la vente mais aussi la vente des habits.

Em-gr : comment avez-vous fait votre entrée dans le monde des entrepreneurs ?

Elisée Kahasha : depuis mon enfance je ne voulais pas travailler pour les autres dans ma vie. En faisant la lecture des livres, j'ai été séduite par des grandes femmes qui ont réussi dans leur vie. C'est ainsi que je me suis lancé. Je veux toujours réussir en faisant de mes réalisations parfaites et remarquables. Dans le domaine de la coupe et couture, je me sens bien et voilà pourquoi je suis dans le style voire même le Make UP.

Em-gr : comment combinez-vous les études et l'entreprise ?

Elisée Kahasha : je ne suis pas trop prise au cours, bientôt là je vais prêter serment comme avocate à la cours de la Gombé. Je serai un peu dégagée afin de me concentrer dans mes projets. Je vais imprimer ma marque de fabrique et inspirer les autres femmes.

Em-gr : comment passez-vous le weekend après le travail intense la semaine ?

Elisée Kahasha : j'aime la lecture et d'ailleurs je profite de cet entretien pour vous annoncer que je suis écrivaine aussi. Je prépare la publication de mon livre intitulé « construire une femme », c’est un ouvrage qui va permettre à la femme de se doter des valeurs constructives. Après son baptême je compte revenir vers vous pour faire d'amples détails. Je passe donc mes weekends dans la lecture.

Em-gr : avez-vous déjà été buté à des difficultés dans l'exercice de votre profession ?

Elisée Kahasha : oui, les difficultés sont énormes, de fois liées aux finances voire même à l'intégration. Je me souviens que mon intégration à l'université de Kinshasa n'a pas été aisée, j'ai dû y aller deux fois avant de réussir pour la troisième fois. J'ai tenu fort parce que j'avais des objectifs.

Em-gr : Quels sont tes souvenirs inoubliables depuis que vous vous êtes lancée dans l’entreprenariat ?

Elisée Kahasha : j’ai été deux fois finalistes de concours d'entrepreneurs, d'abord en 2020 au Rwanda avec Kigali Miss carrées et puis en 2021 nominée meilleure finaliste avec African Lion Award d'où une fierté pour la province du Nord-Kivu et en particulier la ville de Goma qui doit compter sur ma personne entant que fille du terroir. Je compte réaliser des mystères dans le future.

Propos recueillis par Christian Kamalebo Konga