Goma : Les activités socio-économiques reprennent
Les activités ont repris à la normale ce mardi 3 Décembre 2019 sur toute l’étendue de la ville, cela quelques jours après l’appel de certaines structures citoyennes, d’observer de journées ville morte, des réflexions et de prières, face aux différents massacres de Beni.
Depuis le matin de ce Mardi 03 Décembre 2019, à part certains élèves et étudiants, tout le monde vaque librement à ses occupations. Dans le marché Virunga, l’un des grands marchés de Goma, les commerçants étalent déjà leurs marchandises. Magasins, boutiques et plusieurs autres lieux de commerce qui étaient affectés par les manifestions en grande partie, ont aussi rouvert.
Une Monusco inactive
Rappelons que la journée du lundi 02 Décembre dernier, les activités socio-économiques et scolaires sont restées paralysé dans la ville suite à l’appel des certains mouvements citoyens et structures de la société civile, demandant ainsi le départ de la Monusco de Goma, donc, à une journée ville sans les casques bleus. Cette décision est consécutive à l’insécurité et au massacre récurrent dont sont victimes, les populations de Beni Ville et Beni territoire. Ainsi, les jeunes issus de ces structures citoyennes dont La lucha, parlement des jeunes et bien d’autres. Accusent la Monusco d’être impuissante et incapable de concrétiser sa mission de maintien de la paix.
Evitons la violence
Dans l’avant midi, cette journée ville morte a été respectée par bon nombre de commerçants, qui craignaient les violences caractérisées par le jet de pierre, intimidation des commerçants qui avaient déjà ouvert leurs portes, certains manifestants sont arrivés même à blesser certains commerçants dans certains coins de certains quartiers.
Pour John Anibam, un des membres du mouvement citoyen Lucha, « c’est sûr que la Monusco doit revoir ses stratégies pour voir comment pacifier cette partie du pays, mais nous devons savoir que le gouvernement congolais reste le seul garant de la sécurité au peuple congolais. Les autorités congolaises doivent prendre leur responsabilité en mains », dit-il en demandant par la suite à la population de manifester et de réclamer son droit toujours dans la non-violence : « nous ne pouvons pas construire notre pays en détruisant nos biens ».
Jocel Kasereka