Pour Julien Paluku, le choix de Ramazani Shadary comme dauphin est une passe d’or

Pour Julien Paluku, le choix de Ramazani Shadary comme dauphin est une passe d’or
Dixième numéro, journal Emergence

Pour Julien Paluku, le choix de Ramazani Shadary comme dauphin est une passe d’or

Comme promis, le président Kabila respecte la Constitution et désigne son ancien ministre de l’Intérieur comme son dauphin à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain. Il s’agit de Ramazani Shadary, une occasion dont la population du Nord-Kivu doit saisir pour le développement de la Province et celui de la RDC, comme l’affirme Julien paluku Kahongya, gouverneur du Nord-Kivu. (Page 8)

Sommaire:

Bruno Tshibala lance la modernisation du stade, Patrick Munyomo arrive, tambour battan, Crispin Atama Tabe: Deux mois suffisent pour mettre fin aux groupes armés, Goma : les échauffourées entre les étudiants paralysent les activités au campus universitaire du lac.

Rencontrer, c’est créer un lien

Quand deux personnes se croisent, elles ne peuvent, si la conscience les accompagne, se dépasser sans prendre une petite causerie. Peut-être même de 5 secondes comme la salutation ou de plusieurs minutes selon l’opportunité leur offerte. Ainsi donc, il est recommandé à toute personne de prendre un moment de conciliabule avec qui que ce soit dès que les yeux se croisent. C’est par cette conversation traduite par soit un « bonjour » comme simple salutation ou échange d’adresse que commencent les « liens », l’union qui arriverait à sauver l’humanité. « On ne peut jamais manger son semblable » disent les sages.

Au fur et à mesure qu’on se rencontre, les liens se multiplient. D’autant plus que l’homme est un être changeant, comme il est en perpétuel devenir, la manière dont on peut se rencontrer aujourd’hui ne sera pas forcement celle des jours à venir. Ici intervient la notion des humeurs, attitudes et comportement de l’homme qui dépendent du moment, de l’entourage ou même de la santé. Ainsi, l’étude que l’être humain doit mener sur son semblable ne prendra peut-être jamais fin. Allez-y, osez car ce que vous pensez être difficile le reste si vous ne le faites pas. « Aujourd’hui je te rencontre, autrement qu’hier, autrement que demain ».

Avec les yeux du cœur

On comprend que si on use que des yeux de la tête, notre observation risquerait d’être limitée. Vous trouverez des gens qui, après avoir donné des bons témoignages sur les autres, ils ont difficile de dire le contraire quand les choses changent. Le docteur Lucky Dubbe Philip l’avait démontré dans sa chanson « divorce », témoignage de quelqu’un qui avait bien dit à sa mère que sa fiancée était la meilleure que toutes les filles du monde. Fort malheureusement, il retourna chez sa maman après le mariage pour lui dire qu’il voulait la quitter.

Saint Exupéry nous dit « on ne voit bien qu’avec les yeux du cœur ». C’est plus qu’on se fréquente, qu’on arrive à se connaître. Les avertis disent « dit moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es ». Depuis l’origine de la terre, les gens cherchent à se grouper, à vivre ensemble. L’amour reste le lien le plus profond. La bible d’ailleurs l’appelle le plus grand commandement. Dieu créa Adam et lui ajouta Eve pour qu’il ne vive pas seul. Faudra-t-on rejeter toute tendance qui nous arrive car ne la trouvant peut-être pas bonne ? Les psychologues ne tardent pas de nous parler de la « névrose », cette tendance qui fait revenir sous une forte et mauvaise tension des faits refoulés. Comme on le voit, on ne peut vraiment pas vivre sans amour. Mais qui doit être le premier à aller vers l’autre ? Question qui suscite une réponse de tout un chacun.

Saint Janvier Zihalirwa

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