Urgence Humanitaire à Bunia : Appel à l'Aide pour les Déplacés du Cité Tsere

Des milliers de personnes déplacées, ayant fui les violences des groupes armés en Ituri depuis 2017, se trouvent dans une situation désespérée au Cité Tsere, à l'ouest de Bunia. Sans assistance depuis novembre 2023, ces déplacés vivent dans des conditions désastreuses, confrontés à la faim, au manque de soins médicaux et à l'absence d'éducation pour les enfants.

Urgence Humanitaire à Bunia : Appel à l'Aide pour les Déplacés du Cité Tsere
Cité Tsere

La situation humanitaire au Cité Tsere, situé à l'ouest de Bunia, est critique. Environ 3 546 personnes déplacées ont perdu tous leurs biens et se retrouvent dans une situation précaire, dépourvues de nourriture adéquate, de soins médicaux et d'abris décents. Les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables, avec des taux alarmants de mortalité infantile. Les enfants, privés d'éducation et souffrant de malnutrition, sont également en grand danger.

                                         

Monsieur Augustin NGAMANA, vice-président du Cité Tsere, lance un appel urgent au gouvernement congolais ainsi qu'aux organisations humanitaires nationales et internationales pour fournir une assistance immédiate. Il souligne l'urgence d'une intervention rapide pour sauver des vies et soulager la souffrance de ces personnes déplacées qui vivent dans des conditions inhumaines.

« Ce Cité regorge de 3 546 populations déplacées qui ont perdu tous leurs biens notamment maison, bétail et autres. Ils n’ont pas la nourriture, insuffisants de soins de santé, conditions de vie précaires où à chaque fois les femmes enceintes perdent leurs bébés, plusieurs cas des décès enregistrés chez les enfants, les enfants n'ont pas l'accès à l'éducation et présentent les signes de malnutrition. » Augustin NGAMANA, Vice-président du Cité Tsere.

Il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de cette tragédie humaine et agisse rapidement pour répondre aux besoins critiques des déplacés du Cité Tsere à Bunia.

Hervé Kasamba