BUNIA: L’aspect sécuritaire ne permet pas au PAM d’assister plus des déplacés

​​​​​​​Depuis mi-juin la ville de Bunia connait un flux massif des populations déplacées en provenance du territoire de Djugu suite aux massacres, incendies des villages et pillages de plusieurs biens par les assaillants. Le Programme Alimentaire Mondiale dans sa mission de venir aux chevets de déplacés rencontre plus de difficultés.

BUNIA: L’aspect sécuritaire ne permet pas au PAM d’assister plus des déplacés
le directeur Pays du PAM, Claude Ajidar

Dans un point de presse tenu ce vendredi 21 juin à Bunia, le directeur Pays du PAM, Claude Ajidar a dit que : « les déplacés des deux sites de la ville de Bunia sont déjà servis . Et la procédure s'etend sur d’autres sites qui ne les sont pas encore ».

Selon l’organisation Lasi, les statistiques soulèvées par son coordonnateur le Rev. Pasteur Ignance Bingi démontrent que : « dans les deux sites, on a enregistré plus de 9 mille personnes. Mais pour les déplacés se trouvant dans des familles d’accueil et dont le nombre est encore à determiner, le Pam ne garantit rien. » 

Confirmant cette situation, le directeur Pays de PAM a souligné que : « jusque-là les déplacés de Mahagi et des autres sites dans le territoire de djugu vivent dans une misère totale. L'insécurité ne nous facilite pas la tâche sur terrain», a-t-il indiqué.

A lui d’ajouter que le kit d’assistance est composé des vivres (les céréales, légumineuses, etc.) et des non vivres.

Soulignons que l’opinion iturienne doit comprendre, selon le PAM, que l'assistance est presente et la population ne doit pas croire le contraire. Et si la paix revient en Ituri, les choses vont rentrer comme avant et la population se prendra en charge comme elle l'a toujours fait.

Sylvie Benita Musoke