Goma : Encore les activités scolaires paralysées dans la ville
Les enseignants de la ville touristique ont encore lancé une grève sèche le lundi 11 novembre. Ils ont répondu ainsi à l’appel de leurs délégations syndicales qui demande au gouvernement d prendre en charge les non-payés et les non-inscrits en plus d’améliorer leur paye pour une gratuité effective. Les bleu-blancs ont encore inondé les rues sans destination patente.
A partir de 8 heures on peut apercevoir des blues blancs çà et là en dehors de la cours scolaire, voir même dans différentes rues de la ville. Les élèves ayant le souci de suivre les cours ont été surpris par cette situation. Si les enseignants ont déclenché encore leur grève, les élèves rencontrés estiment que l’Etat devrait d’abord répondre aux revendications des enseignants. « Les enseignants sont arrivés mais, ils n’ont pas presté. Ils nous ont seulement dit de rentrer à la maison. Nous sommes tristes. Nous quittons chez nous ayant l’espoir que nous allons étudier sans y arrivé. Depuis le matin nous sommes à l’extérieur » ont avancé certains élèves de différentes écoles.
Au cours d’une assemblée générale tenue samedi dernier par des enseignants des écoles publiques et conventionnées de la ville de Goma les professionnels de la craie avaient annoncé continuer avec leur grève. « Le gouvernement congolais n’avait pas encore fait allusion revendications » ont-ile souligné.
En réaction, Bassem Saada Ilaoui, chef du bureau de l’UNICEF zone EST évoque le droit et l’urgence de l’éducation pour tous les enfants. Celui-ci émet les vœux de voir les enseignants reprendre les activités scolaires. « L’éducation chez UNICEF c’est quelque chose de primordiale. Chaque enfant a un droit de l’éducation normale même dans le cadre d’urgence. La non-scolarisation n’est pas acceptable » a-t-il indiqué en invitant les enseignants au bon sens.
Depuis le mois de septembre dernier, les enseignants des écoles publiques et conventionnées réclament la matérialisation de la gratuité effective des enseignements de base au sein de leurs écoles, l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant sur tous les niveaux et surtout le payement des Non-Payés et Nouveaux-Inscrits.
Jocel Kasereka