Nord-Kivu : les déplacés du site de bulengo exposent leur douleur au groupe de directeurs des urgences des nations unies.

Il était question de s’imprégner de travail déjà fait dans le cadre d’assistance socio-humanitaires de ces organisations de nations unies et voir ensemble avec les déplacé ce qui sera améliorer pour leur assurer une vie paisible dans ce camps de déplacés.

les déplacés ont saisi cette opportunité pour solliciter à ces partenaires du gouvernement, qui depuis leurs premières semaines dans ce camp des déplacés ils n'ont eu aucun  secour ni d’une intervention en urgence pour la scolarité des enfants , la sécurité sociale et sanitaire .
« Nous avons été heureux de voir cette délégation venir nous visiter ici dans le site de bulengo. Lors des échanges avec ce groupe de directeurs des urgences, nous avons martelé sur deux points essentiels dont l'éducation et la sécurité socio-sanitaire. Nous avons bon nombre d’enfant en âge scolaire. L'année passée dix mille enfants avaient ete enregistrés mais mille seulement avaient ete encadré par CAJED et vous allez trouver avec moi que sont dix pour-cent de ces enfants. Au niveau de l école secondaire, toute l’année a été déclarée blanche car aucun enfant encadré dans ce camp et aujourd'hui nous ne savons pas quel sera leur sort vue la rentrée scolaire qui est d’ici trois jours»; explique Faustin Ndesenga , secrétaire du site de déplacés de bulengo.

Craignant pour leur sécurité suite au multiple cas de viols enregistrés dans ce site les femmes ont émis le voeu de voir ce délégation plaider auprès du gouvernement congolais de rétablir la paix dans leurs milieux respectifs ou elles ont toujours été moins exposés aux viols et abus sexuels , Comme dénonce une femme victime de violence sexuelle dans ce camps de déplacés .
« Nous passons nuit dans des bâches sans portes et la nuit des gens non autrement identifiés font incursions dans ces abris et abusent de nous ensuite parte sans en être inquiétés. Sur le cent pour-cent de femmes vivent sur ce site au-moins quarante en ont déjà été victimes. Ce n'est pas seulement la nuit mais aussi durant les jours dans des brousses quand nous essayons d’aller chercher de bois de chauffages aussi la plusieurs de femmes et filles tombent dans les mains des violeurs . C'est ainsi que nous demandons a ce que cette délégation travaille avec notre gouvernement a fin de résoudre le problème sécuritaire pour que nous regagnons nos village et y vivre»; plaide t- elle.
C'est suite a l’occupation rebelle du M23 de plusieurs entités en territoire de Masisi et Rutshuru que ces personnes ont été forcées de fuir leur logis pour leur sécurité depuis près de deux ans maintenant.

Victoire Muhindo