Goma : La réputation d'Hugo Bora, coordinateur du FONAREV, mise à mal par des allégations de spoliation
Un vif débat secoue la ville de Goma autour de la personne d'Hugo Bora, coordinateur provincial du FONAREV (Fonds National pour la Réparation des Victimes). Des membres de la société civile et des mouvements citoyens, notamment la LUCHA, ont publiquement apporté leur soutien à M. Bora, dont la réputation est entachée par des accusations de participation à des affaires de spoliation foncière.
Ces allégations, contenues dans un mémorandum adressé à la Première dame de la République par les organisations CIDDHOPE et AUDFONG, présentent M. Bora comme un individu influent qui utiliserait ses relations avec les forces de l'ordre pour intimider et persécuter les citoyens.
Cependant, de nombreux acteurs de la société civile à Goma rejettent catégoriquement ces accusations. Espoir Aspirine, membre de la LUCHA, souligne que M. Bora a toujours été un allié dans la lutte contre la spoliation des terres, notamment lors de la défense du Mont Goma et du lycée Amani. « Si Mont Goma existe encore, c'est grâce à lui et à ses relations avec les autorités », affirme-t-il.
Le COJESKI, un autre mouvement citoyen, se dit également surpris par ces accusations. Son coordinateur provincial, Jean Pascal Mugaruka, explique que le mémorandum incriminant M. Bora a été initié au niveau national sans le consentement de la coordination provinciale. Il dénonce une tentative de déstabilisation et de trouble à l'ordre public.
Victor Muhindo