Kasai oriental : Cinq jours d’immersion, un aperçu bouleversant de la vie des enfants
Mon séjour de cinq jours au Kasaï Oriental m'a révélé une réalité dévastatrice concernant les conditions de vie des enfants. Cherchant à comprendre leur quotidien, j'ai été profondément déçu par ce que j'ai découvert. De Boya à Miabi, les enfants survivent de 7h à 17h en se nourrissant uniquement de noix de palmistes (Ndjika). Le soir, certains se contentent de manioc bouilli avec des cacahuètes, et les plus chanceux peuvent avoir du fufu. Pendant ce temps, les notables du Kasaï s’enrichissent par la corruption et le détournement de fonds, délaissant ces enfants à leur sort. Cette situation montre un manque d'amour et de solidarité qui, selon moi, ne restera pas impuni par Dieu. Reçu du confrère Albert Ntumba du réseau green journalist Network.
Pendant cinq jours, j'ai plongé au cœur du Kasaï Oriental pour m'immerger dans la vie quotidienne des enfants de cette région. Mon objectif était de comprendre leur réalité, mais ce que j'ai découvert a été bien plus désolant que ce que j'avais imaginé.
De Boya à Miabi, et dans d'autres localités environnantes, les enfants commencent leur journée à 7h du matin avec pour seul repas des noix palmistes (Ndjika). Ils passent toute la journée ainsi, sans autre nourriture, jusqu'au soir. Lorsqu'enfin la nuit tombe, certains ont la chance de manger des morceaux de manioc bouillis accompagnés de quelques cacahuètes. Les plus fortunés parmi eux peuvent obtenir un peu de fufu pour compléter leur repas. Oui, c’est leur quotidien : une alimentation insuffisante et monotone.
Pendant que ces enfants souffrent de la faim et de la malnutrition, ceux qui se proclament notables du Kasaï se disputent les primes issues de la corruption et détournent des millions de dollars, prétendant agir par amour pour le Congo. Leur indifférence face à la misère des enfants est criante.
Mon immersion dans cette réalité m'a profondément marqué et m'a convaincu que Dieu ne restera pas intraitable envers les Congolais, en raison de ce flagrant manque d'amour et de compassion envers le prochain. Le contraste entre la richesse ostentatoire de certains et la pauvreté extrême des autres est un appel à la justice et à la solidarité.
La situation des enfants du Kasaï Oriental est une tragédie qui mérite l’attention et l’action de tous ceux qui peuvent faire une différence. En tant que société, nous devons nous lever contre l’injustice et travailler ensemble pour améliorer les conditions de vie de ces jeunes âmes innocentes.
Alfred Ntumba de environews RDC