Goma/ville-morte : les habitants répondent favorablement au mot d’ordre de la société civile
Dans le but de compatir avec les habitants de Beni, victimes des massacres perpétrés par des présumés rebelles Ougandais ADF, la société civile de Goma a appelé les habitants à une journée ville morte ce vendredi 29 novembre 2019. La quasi-totalité des activités ont tourné aux ralentis. Boutiques, magasins, banques, établissements scolaires n’ont pas ouvert leurs portes toute la journée. Quelques échauffourées ont été enregistrées dans certains coins de la ville.
Dans un tour des quartiers fait par les fins limiers du groupe de presse émergence, nous avons pu résumer ce qu’a était cette journée ville morte.
À Ndosho, un des quartiers chauds de la ville, les activités tournaient timidement car quelques dépositaires des produits vivriers ont ouvert leurs portes et quelques maisons de vente des pièces des rechanges automobiles malgré un climat de peur qui y régnait.
Sur la route Goma-Sake la circulation était bloquée de l’entrée du misée aux trois paillottes. Certains jeunes ont barricadé cet axe en jetant des pierres sur la chaussée, une situation qui a poussé les éléments de la police à user des bombes à gaz lacrymogène et des tirs de sommation pour les disperser.
Sur l’axe Katoyi, les jeunes jouaient au chat et la souris avec la police. Pendant que la police obligeait aux passants à enlever les pierres à un endroit, ces jeunes y revenaient initial pour les remettre. Là aussi des tirs de sommation ont retentis pour essayer de calmer la situation. Nous avons aussi noté dans ce quartier des jeunes qui s’empênaient aux conducteurs de transport en commun sous prétexte qu’ils ne veulent pas compatir avec eux.
Dans les quartiers commerciaux de Goma comme à Birere tout était calme. Devant boutiques et magasins on pouvait remarquer des attroupements de certains commerçants. Au niveau du petit marché de la mosquée de Birere les vendeurs des produits vivriers livraient leurs produits dans la quiétude.
Au centre-ville tout était fermés à l’image d’une journée fériée. Seulement quelques supers marchés et stations-services ont pu ouvrir.
Jusque tard dans les après-midi une forte présence policière était observée dans tous les carrefours et point stratégiques de la ville.
Dans un tour des quartiers fait par les fins limiers du groupe de presse émergence, nous avons pu résumer ce qu’a était cette journée ville morte.
À Ndosho, un des quartiers chauds de la ville, les activités tournaient timidement car quelques dépositaires des produits vivriers ont ouvert leurs portes et quelques maisons de vente des pièces des rechanges automobiles malgré un climat de peur qui y régnait.
Sur la route Goma-Sake la circulation était bloquée de l’entrée du misée aux trois paillottes. Certains jeunes ont barricadé cet axe en jetant des pierres sur la chaussée, une situation qui a poussé les éléments de la police à user des bombes à gaz lacrymogène et des tirs de sommation pour les disperser.
Sur l’axe Katoyi, les jeunes jouaient au chat et la souris avec la police. Pendant que la police obligeait aux passants à enlever les pierres à un endroit, ces jeunes y revenaient initial pour les remettre. Là aussi des tirs de sommation ont retentis pour essayer de calmer la situation. Nous avons aussi noté dans ce quartier des jeunes qui s’empênaient aux conducteurs de transport en commun sous prétexte qu’ils ne veulent pas compatir avec eux.
Dans les quartiers commerciaux de Goma comme à Birere tout était calme. Devant boutiques et magasins on pouvait remarquer des attroupements de certains commerçants. Au niveau du petit marché de la mosquée de Birere les vendeurs des produits vivriers livraient leurs produits dans la quiétude.
Au centre-ville tout était fermés à l’image d’une journée fériée. Seulement quelques supers marchés et stations-services ont pu ouvrir.
Jusque tard dans les après-midi une forte présence policière était observée dans tous les carrefours et point stratégiques de la ville.
Augustin Sadiki