Masisi : Les habitants barricadent la route après tuerie d'une femme à Bweremana

​​​​​​​La route Shasha-Bweremana se trouvant sur le tronçon SAKE-MINOVA en chefferie des BAHUNDE a été barricadée le matin de ce lundi 30 novembre 2020, pour cause, la population en colère est descendue dans la rue, pour manifester contre l'assassinat d'une femme vendeuse du carburant, par des hommes armés non autrement identifiés, la soirée du dimanche 29 novembre 2020 à Bweremana.

Masisi : Les habitants barricadent la route après tuerie d'une femme à Bweremana
Carte géographique sur les limites des provinces du Nord et celles du Sud-Kivu

« Les malfrats se sont introduits dans une parcelle, à la recherche du mari qui n'était pas encore rentré de son boulot », selon notre source d'information, « ce sont des bandits qui étaient à la recherche du mari. Lorsqu'ils ont trouvé qu'il n'était pas là, ils ont réussi à tuer sa femme en logeant des balles dans sa poitrine. Elle vendait du carburant pour son mari, car c'est son mari qui est le président des revendeurs du carburant », informe cet habitant.

Surplace, la circulation a été coupée momentanément et d'autres activités socio-économiques sont restées paralyser. En majorité, ce sont des motos qui ont été bloqués sur la route N°2, axe Goma-Bukavu.  « La route est barricadée à la suite de cet assassinat. Je demande aux manifestants d'apaiser leur tentions en libérant la route de ces barricades », a plaidé ce taximen moto bloqué sur cet axe routier a qui nous gardons l’anonymat.

Les habitants de Bweremana déplorent l'insuffisance des éléments de FARDC dans la zone, qui selon eux, serait à la base de l'insécurité.  « Il y a l'insécurité à Bweremana car l'effectif des FARDC est insuffisant. Que les autorités compétentes s'impliquent pour maitriser la sécurité », a exhorté un habitant de cette partie de la province du Nord-Kivu.

Non loin de là, précisément à SAKE des crépitements des balles ont été entendus dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 novembre 2020. Il s'agit selon des sources surplace, d'un élément de FARDC incontrôlé dans un état d'ivresse qui discutait avec sa femme. La panique a caractérisé la population à la suite de ces crépitements des balles qui ont duré pendant une quinzaine des minutes. Aucun blessé, ni mort n'a été enregistré, mais l'on signale que cet élément des FARDC a été maitrisé plus tard par le service habilité.

Jocel Kasereka Biryeka