Des dispositifs importants dans les voies publiques à Goma, difficile pour le Rassop de marché

Comme c’était prévu par le rassemblement des partis politiques d’opposition de marcher pacifiquement ce jeudi 30 novembre 2017 dans l’objectif d’exiger le départ du président Joseph Kabila à la tête du pays le 31 décembre 2017, les manifestants ont été isolés et même ceux qui ont tentés de manifester ont été dispersés par les éléments de la PNC

Des dispositifs importants dans les voies publiques à Goma, difficile pour le Rassop de marché

Depuis le matin de ce jeudi, il s’observe un dispositif sécuritaire déployé dans toutes voies publiques et surtout dans les coins chauds de la ville de Goma.

Selon nos sources, la police a essayé de tirer plusieurs balles réelles aux environs de 7 heures locales dans le quartier MAJENGO au nord de la ville afin de disperser des personnes qui voulait descendre au lieu de départ de la marche (rond-point signers).

Par ailleurs les activités sont restées perturbées au campus universitaires du lac depuis le matin. Quelques étudiants ont barricadés la route du campus avec des pierres chose qui a perturbé la circulation dans ce coin de la ville mais la situation est redevenue normale après le déploiement des éléments de la PNC.

Bref des activités sont restées paralyser tout l’avant midi au centre-ville, boutiques, magasins, marchés sont restés fermer à la suite de cet appel du Rassop, certains commerçants contactés par emergence-groupe.com lors d’une ronde, ils disent craindre de leurs biens et c’est un manque à gagner « nous sommes ici, nous attendons voir si la situation sera bonne dans les après-midi afin de voir comment nous allons ouvrir nos magasins , car nous ne pouvons pas passer la journée sans rien faire pendant que nous vivons au taux du jour » a dit un commerçant rencontré au centre-ville Birere.

Aux quartiers considérés comme le plus chaud de la ville tels que Ndosho au nord-ouest de la ville, Katoyi, des bandes des manifestants qui ont tentés de manifester, ont été dispersés tôt le matin par la Police.

Le rassemblement qui a fait appel à cette marché déplore le fait que la police à étouffer leur marché, pendant qu’ils avaient déjà annoncés à l’autorité urbaine comme le prévoit la constitution. « Nous tenons d’abord à condamner d’une manière le plus ferme la restriction de l’exercice de liberté publique, le devoir des autorités s’est de pouvoir encadré et non empêché. A Bukavu, il y a eu de manifestation pourquoi seulement à Goma lorsqu’il y a marche qu’il faut maintenant déployer la police et l’armée? nous condamnons cette façon de faire » a déclaré Maître Jean Paul Lumbulumbu président national du PLD.

A ce qui concerne le bilan nous y reviendrons dans nos prochaines publications.

Justin Kabumba