La Monusco condamne la façon dont la police a réprimandée les acteurs de Droits de l’homme de l’ONU et les journalists
Lors de la marche pacifique organisée ce mardi 28 novembre 2017 à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par le collectif d’actions de la société civile ainsi que le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA, quelques acteurs de Droits de l’homme ont été réprimandés par les éléments de la police nationale congolaise sur instruction d’un haut officier de la police nationale congolaise Nord-Kivu.
Lors de la marche pacifique organisée ce mardi 28 novembre 2017 à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par le collectif d’actions de la société civile ainsi que le mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA, quelques acteurs de Droits de l’homme ont été réprimandés par les éléments de la police nationale congolaise sur instruction d’un haut officier de la police nationale congolaise Nord-Kivu.
Ces acteurs de Droits de l’homme parmi eux y étaient ceux de la MONUSCO qui voulait faire le monitoring sur les cas de violations de Droits de l’homme pendant le déroulement de la marche de ces jeunes anti-Kabila.
Lors de la conférence hebdomadaire de la Mission onusienne en RDC de ce mercredi 29 novembre 2017 Kinshasa-Goma, Florence Marshal porte-parole ad intérim a condamné fermement la façon dont cette autorité policière a procédée en empêchant les journalistes ainsi que les agents de Droits de l’homme de faire leur travail. Cette dernière rappelle cependant que le droit de manifester pacifiquement et la liberté de tenir des réunions sont inscrits dans la constitution congolaise.
Signalons que les jeunes de collectif d’actions de la société civile CAS manifestaient pour exiger le départ de Kabila le 31 décembre 2017. Notons en passant qu’une vingtaine de ces manifestants sont interpellés et détenus depuis ce mardi 27 novembre 2017 au cachot de la police de Mugunga à environ 10 kilomètres au Nord-Ouest de la ville.
Redaction Emergence