Coronavirus en RDC : “Cette propagation ne serait visible que dans les universités et écoles !” FOSYNAT
La Force Syndicale Nationale des enseignants, FOSYNAT fédération du nord Kivu déplore le report de la reprise des activités scolaires sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo à la suite des mesures prisent pour contenir la deuxième vague du Covid 19. Pendant que toutes les autres activités fonctionnent normalement.
Le président de la FOSYNAT Nord-Kivu, BAHALA SHAMAVU Innocent déplore le fait que sur toute l'étendue de la République les bars, restaurants, marchés, transport en commun et même les frontières fonctionnent normalement. Le port des masques de protection n'est plus respecté dans le chef de la population. Toutes les activités réunissant plusieurs personnes fonctionnent normalement.
« Les autorités nationales tant provinciales ne s'inquiètent pas de la propagation du coronavirus dans les milieux publics tels que bars, restaurants, marchés et autres. Cette propagation ne serait visible que dans les universités et écoles ! », s'étonne Shamavu Innocent.
Bahala Shamavu Innocent qualifie ce report de “tergiversation politique”. Pour lui, le gouvernement congolais est dans un projet noir de bafouer le système éducatif du pays. Au courant de l’année scolaire 2019-2020, les élèves et écoliers ont suivis les cours en ligne, à la radio et à la télévision chose que déplore cette force syndicale des enseignants. Pour elle, il est au hors de question que cette année le ministère de l’EPST en complicité avec celui de la santé usent de la même méthode.
« Cet enseignement est un non-événement dans l'éducation de l'enfant. Nous avons été obligés de reprendre les matières des mois passés parce que cet enseignement en ligne n’avait aucun impact, ils veulent seulement gaspiller l'argent de la République tout en utilisant cet enseignement en ligne » a martelé SHAMAVU Innocent.
Soulignons que le Weekend dernier, dans le cadre de l'union sacrée de la nation, le président Félix TSHISEKEDI avait réuni plus de 300 députés à Kinshasa, épicentre du coronavirus au pays. Et depuis ce mardi 5 janvier l'assemblée nationale est en session extraordinaire réunissant plus de 500 personnes.
Nanou KAZAKOU