La société civile instaure l’incivisme fiscal

Dans une réunion tenue ce lundi 23 avril 2018 par la société civile à l’intention de ses composantes, les forces vives de la ville de Beni ont décidé d’élargir les journées de deuil jusqu’à mercredi 25 avril. Une autre décision prise dans ces assises, c’est la suspension de tout payement de taxe par les opérateurs économiques de la ville de Beni : « les commerçants et tous les membres de l’assemblée générale ont demandé la suspension des taxes jusqu’à l’indemnisation des biens matériels, volés, incendiés et pillés » a déclaré Gilbert Kambale, président de cette structure citoyenne.

 Un officier de l’armée pointé du doigt

Dans cette même rencontre, les participants ont souhaité que le commandement qui garde le pont de la rivière Semuliki soit interpellé pour négligence ; « La population a réclamé, en rapport avec l’attaque du 20 avril à Kitshanga, qu’il ait la poursuite de l’officier commis à la position des FARDC se trouvant à la rivière. Elle reproche d’avoir exposer les civils après avoir autorisé le convoi de poursuivre le voyage dans un tronçon insécurisé, avant que les passagers aient tombés dans l’embuscade », a poursuivi le responsable des forces vives de BeniI

Rappelons que ce mouvement de grève fait suite à l’attaque des passagers à Kitshanga sur l’axe Beni-Kasindi le Vendredi 20 avril 2018 dernier dans laquelle Cinq personnes ont été tuées par des présumés rebelles ougandais ADF. Ces rebelles ont également incendié trois véhicules parmi lesquels deux sont de la marque Fuso et un autre de la marque Actros. Toute la cargaison contenue dans ces véhicules a été pillée et le reste consumé par l’assaillant armé.

Samuel Sirasi