Nord-Kivu : le PFCGL appuie les petits commerçants des zones transfrontalières

Le Projet de Facilitation du Commerce dans la région des Grands Lacs, PFCGL dans sa deuxième phase vise à venir en appui aux petits commerces transfrontaliers. Avec comme objectif principal de réduire l’activisme des groupes armés dans la région du Kivu, ce projet est centré au revenu du petit commerçant. Pour arriver à un résultat escompté le projet compte réhabiliter les routes des dessertes agricoles, la création des marchés transfrontaliers et des centres de collecte des produits.

Nord-Kivu : le PFCGL  appuie les petits commerçants des zones transfrontalières
Le Gouverneur du Nord-Kivu reçoit le Coordonnateur du PFCGL

Dans le but de validation de ces activités qui doivent cadrer avec le plan quinquennal du gouvernement provincial, le coordonnateur national du PFCGL est allé présenter au gouverneur de province son programme. Il renferme essentiellement les activités visant à développer et à augmenter le revenu du petit commerçant transfrontalier congolais au niveau de la région des grands lacs.

« Nous travaillons sur le petit commerce transfrontalier et nous ciblons les petits commerçants et les agents de services qui travaillent aux frontières. Cette fois-ci nous allons centrer notre action sur le revenu du petit commerçant. Pour que les revenus soient accrus nous pensons aux routes d’accès aux frontières. Nous allons réaliser des infrastructures routières qui permettent l’évacuation des productions vers les sites frontières. Ensuite nous allons travailler sur la valeur ajoutée qui est la transformation des produits des commerçants pour permettre une certaine concurrence au niveau des marchés transfrontaliers » a expliqué Jean de Dieu MBEY, coordonnateur du PFCGL.

Ce projet qui sera financé à hauteur de 400 millions de dollars américains par la banque mondiale, doit être validé par le gouverneur de la province du Nord-Kivu avant d’être soumis au bailleur pour le décaissement de fonds.

« Nous attendons à cœur ouvert la réalisation de ce projet pour non seulement nous aider à améliorer notre condition de vie mais également à élargir nos relations avec nos voisins » affirme Neema Yvette, une commerçante trouvée juste sur la rue qui mène vers la petite barrière. « Que Coronavirus passe vite pour que nous puissions bénéficier de ce grand projet » a-t-on entendu sortir de la bouche d’un handicapé qui avait l’habitude de traverser chaque jour la barrière pour ramener des biens du Rwanda en RDC.

Yassin Ndaye