Madame Nzinga Teta Yvette :Les liquidateurs de la succession KASUKU n’existent plus

Yvette Nzinga Teta est la veuve de Monsieur Kasuku Wangeo. Après la mort de son mari, le 17 Aout 2016, sa famille a nommé les liquidateurs de ses biens pour les héritiers. Pour s’être illustrés dans la dissimilation de certains patrimoines, ces derniers ont été déchus. Madame Yvette Kasuku se dit inquiète de trouver qu’elle passe ses jours dans des cours et tribunaux car accusée par les n’ayant pas droit.

Madame Nzinga Teta Yvette :Les liquidateurs de la succession KASUKU n’existent plus
Madame Nzinga Teta Yvette

Madame Yvette l’a dit le vendredi, 09 février après arrestation des bouviers qu’elle a engagés depuis mercredi pour accompagner les bétails récupérés de sa ferme de Ngungu car accusés de vol. ‘’Je suis montée à Ngungu avant-hier, j’ai fait trois heures de moto pour y arriver. J’ai pris du bétail que j’ai fait descendre sur Goma en l’accompagnant pendant six heures. Ce matin, mes bouviers ont été interpellés et arrêtés pour vol des bétails’’ dit-elle. Elle se demande comment une usufruitière peut voler ses propres biens. Elle rappelle que la loi lui accorde le droit de jouir des biens de son mari. ‘’Etant la conjointe survivante et usufruitière, en l’absence du comité de liquidation, la loi indique la liquidation du régime matri monial qui doit se faire, les droits de la veuve doivent être respectés et les droits du conjoint survivant doivent être respectés’’ confirme-t-elle. Pour elle, il est inconcevable que plus de 1100 hectares de terre laissée par son mari soient injustement disparues. ‘’Je tiens à déclarer que la succession Kasuku connait énormément des problèmes avec les co-liquidateurs qui avaient été nommés par nous les héritiers et qui ont été débarqués par nous, une partie des héritiers. Dans cette affaire de succession, il y’a eu une enquête en investiture, ils ont fait un rapport final et dans la requête ils se permettent de distribuer les biens de Kasuku avec la disparition de 1100ha injustifiés’’ fait-elle savoir. Elle demande que ses bouviers soient relâchés sans aucune forme de procès car, dit-elle, Jean Carlo, fils du défunt, n’a aucun droit de porter plainte contre ces derniers.

St Janvier Zihalirwa