Nord-Kivu : Désespoir sur la rentrée de classe pour certains élèves

Certains élèves de la ville de Goma disent désespérer de la reprise des cours au sein des établissements scolaires.  Préoccupation exprimée le jeudi 2 juillet 2020, à l’occasion de la date, jadis date de la proclamation des résultats des élèves du primaire et du secondaire en république démocratique du Congo, le 2 juillet de chaque année. Cette activité n’a pas eu lieu suite à la crise sanitaire liée au coronavirus.

Nord-Kivu : Désespoir sur la rentrée de classe pour certains élèves
certains élèves dans une salle de classe. Ph archive

Ayant oublié le calendrier scolaire, ces élèves disent être inquiétés par la prolongation de la suspension des activités scolaires à cause de la monté des cas de la maladie à Covid-19.

 « Depuis qu’on est en confinement, nous ne savons pas pourquoi, on continue à suspendre les activités scolaires. Nous ne nous sommes pas rendus à la proclamation d’autant plus que nous n’avons pas fini l’année scolaire à cause de la Covid-19. Ce dernier temps, nous restons à la maison en train de jouer et il y a de fois où on nous demande d’aller prendre les devoirs à l’école. Lorsque nous les avons, nous nous exerçons avant de le remettre. Les cours me manquent vraiment, que les activités scolaires reprennent », dise Sharufa une écolière de la classe de sixième année primaire dans une école de la ville.

Pendant ce temps, les autorités compétentes renchérissent qu’il n’y aura pas d’année blanche en RDC. 

A cet effet, l’Association Nationale des parents d’élèves et Etudiants du Congo au Nord-Kivu, ANAPECO en sigle dit attendre avec impatience la reprise des activités scolaires, sans tenir compte d’une quelconque déclaration d’une année blanche, dit Malic Ngilima Dingongo son président : « vu qu’il ne restait qu’un mois et demi pour que l’année scolaire prenne fin, l’année blanche ne doit pas être déclarée. Normalement, selon la pédagogie, l’année était déjà au milieu. A l’école primaire, c’est deux cent jours, à l’école secondaire, c’est deux cent vingt jours. Nous avions déjà fait au moins les deux tiers de l’année scolaire et c’est difficile de déclarer l’année blanche quand vous avez fait plus que la moitié de l’année scolaire. Il ne restait qu’un mois et demi pour qu’il y ait fin, c’est-à-dire deux périodes à l’école primaire et l’examen de fin d’année, ainsi que deux périodes et un examen à l’école secondaire. Nous sommes les parents, une de chose que nous réclamons, c’est qu’il n’y ait pas une année blanche et que nos enfants puissent récupérer », a indiqué le président provincial de l’ANAPECO.

Au cas où il y aura reprise des activités scolaires, l’ANAPECO insiste sur le respect des mesures préventives contre le Coronavirus dans les milieux scolaires, afin d’épargner les enfants, de cette maladie.

Jocel Kasereka Biryeka