RDC : Julien Paluku redonne la confiance à l’industrie congolaise.
Le secteur industriel de la république démocratique du Congo semble recouvrer son essence avec le nouveau ministre, l’ancien gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, ayant des actions palpables au sein de ce ministère dont, il en a la commande et le souci de faire évoluer les choses en sa manière au profit de tous.
Depuis plusieurs années la RDC ne pouvait offrir au monde entier que ses produits à l’état brut par manque d’industries pouvant transformer ces derniers. Aujourd’hui, le monde doit s’attendre à recevoir désormais les produits finis de la RDC grâce à l’esprit managérial de Julien Paluku Kahongya, qui vient d’y mettre un accent particulier dans la matérialisation de la vision du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi.
« Ce qui est nécessaire, est de relancer en premier lieu les entreprises qui vont participer à la reconstructions du pays, c’est ainsi qu’il est urgent de faire fonctionner la cimenterie nationale qui a une capacité de production de 300 000 tonnes » renseigne le ministre de l’industrie après sa toute première visite à l’intérieur du pays, pour une inspection de suite à l’adoption de la politique industrielle par le gouvernement, à la Cimenterie nationale en province du Congo central à Kimpese en territoire de Songololo où les carrières ont 18 millions de tonnes de calcaire avec la possibilité d’exploitation de 60 ans dont l’outil de production est aux arrêts depuis 2011. Signalons que sur la liste des unités de productions à relancer dont la nécessité s’impose, il y a également, la cimenterie de de Kalemie et Simaiko au Nord du pays, pour que, dans chaque zone géographique, la République ait une unité de production pouvant participer à la production pour la reconstruction du pays. Au-delà de cette participation à la reconstruction, elles réduisent sensiblement le taux de chômage à l’intérieur du pays également.
S'agissant de la production de la SINAT, plus de 7 provinces peuvent être reconstruites par ses produits. Le ministre promet de motiver la relance de la SINAT et de ses autres outils de production par un rapport après s’être imprégné de l’état dans lequel se trouve la cimenterie nationale à Kimpese. « Tout peut marcher si nous associons la volonté politique à celle des agents » a-t-il conclu le patron de l’industrie congolaise.
Victoire Muhindo