Nyiragongo : Dans le groupement Buvira, la tenue militaire et le port d’arme à feu prêtent à confusion

Le chef de la chefferie buvira en territoire de Nyiragongo, territoire voisin de la ville de Goma, alerte sur l’insécurité grandissante caractérisée par des extorsions des biens de civils par des personnes en tenue militaire et porteuses d’arme à feu.

Nyiragongo : Dans le groupement Buvira, la tenue militaire et le port d’arme à feu prêtent à confusion
Groupement de Buvira

En territoire de Nyiragongo, les extorsions des biens de paisibles citoyens dans les heures vespérales deviennent une monnaie courante par des personnes en tenue militaire et porteuses d’arme à feu. A cela, s’ajoute chaque jour les tirs en arme légère qui se font entendre dans presque tous les groupements surtout à Buvira où abrite un grand nombre des déplacés venus du territoire de Rutshuru, Masisi et même de kibumba.

Le chef de ce groupement craint beaucoup sur la sécurité de ses administrés et de déplacés surtout que l’identification de ces personnes détenant ces armes est difficile.

« Nous n’arrivons pas à différencier ces gens, s’ils sont de militaires de FARDC ou wazalendo. La situation sécuritaire reste précaire que ça soit pendant la journée ou la nuit, nous entendons toujours des tirs de balles, de sommation. Mon groupement Buvira est voisin du groupement Buhimbe et kibumba où sont ces rebelles du M23. Nous vivons sous la peur au ventre. Nous sommes confus ne sachant pas qui est FARDC ou Muzalendo, » a dit Muuru katenga, chef de groupement Buvira rencontré par le journal Emergence.

Katenga appelle sa population à cultiver plus  de l’hospitalité envers les déplacés ayant érigé leur domicile dans ce groupement et appelle les autorités à  s’investir d’avantage pour restaurer la paix à fin de permettre les déplacés de regagner leur logis respectif et reprendre leurs activités quotidiennes.

Victor Muhindo