Sud-Kivu : le gouvernement Théo Kasi engagé à restaurer l’autorité de l’Etat à Ziralo

Cette délégation qui a pour mission de faire restaurer l'autorité de l'État en sensibilisant les groupes armés à déposer les armes et réintégrer la vie civile est conduite par le ministre provincial de la justice, droits humains et réconciliation, son  Excellence Jospin Bitafwanwa Mukono en compagnie des honorables députés provinciaux élus de Kalehe parmi lesquels, Hon. Augustin Nkundamatungu et Koko Chirimwami sous la béquille du Chef coutumier de Buhavu, le Mwami Shosho Ntale Kamirogosa Franck.
Dans les 9 sous villages dont Tushunguti, Lulere, Kalamo, Bulembwe, Kisha, Bushungulu, Bunje, Nyalugusha et Kashisha que compte le groupement de Ziralo, le Ministre provincial de la justice a montré aux responsables des groupes armés que la paix est indispensable et l'heure est à la reconstruction de la République Démocratique du Congo en général et du sud Kivu en particulier. « Car pour le Président de la République, il n'y a pas de développement sans la paix. Il est temps de quitter la brousse et réintégrer la communauté pour enfin travailler et reprendre la vie normale » disait-il.  « Je suis le porteur du message de l'autorité provinciale du Sud-Kivu, le Gouverneur Théo Kasi Ngwabidje, qui, à son tour est porteur du message du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi qui veut éradiquer tous les groupes armés afin que le pays en général retrouve la paix » a-t-il conclu.
Le Mwami Shosho Ntale Kamirogosa Franck s’est appuyé quand à lui sur les idées du ministre provincial de la justice en appelant aux responsables de ces groupes armés à plus de responsabilité et de continuer à faire preuve de maturité car la paix, c'est une affaire de tous et le territoire de Kalehe a besoin de celle-ci pour son développement.
La MONUSCO quant à elle, a insisté sur le rétablissement de la paix et l'importance de la réinsertion communautaire de tous ces combattants qui seront bénéfiques pour la société en apprenant différents métiers pour leur bien. «  L’heure est grave, il est temps que ces groupes armés profitent de ce moment car le Gouvernement congolais ne va pas tarder à les traquer » ont rappelé les équipes des nations unies présentes aux activités.
Les représentants de l'Assemblée provinciale n'ont pas cessé de sensibiliser et rappeler aux combattants en brousse de regagner la vie civile en déposant les armes car plusieurs projets de développement sont à pied d'œuvre au profit de la terre de leurs ancêtres.
Messages bien reçus…
Les responsables de ces groupes armés ce sont mis d'accord et ont promis de déposer les armes et laisser le champ libre à leurs combattants qui veulent soit la réinsertion communautaire, soit l'intégration dans la police pour ceux-là qui sont encore dans les normes et soit l'apprentissage des différents métiers pouvant les aider dans l'avenir.
Ils ont également promis de respecter la décision du Gouvernement Théo Kasi et pour preuve, plusieurs de leurs hommes se sont rendus avec leurs armes au camp occasionnel de la Monusco à Tushunguti en attendant que le processus touche à sa fin.

YNN