Sake: des maisons d'habitation à la merci des voleurs !

Sake: des maisons d'habitation à la merci des voleurs !

Alors qu’ils ont fuit la guerre et le bombardement à répétition dans la cité de sake par les rebelles du M23 et s’installer dans des camps de déplacés à Goma et ses environs; les maisons de déplacés de sake restent à la merci de délinquants primaires qui s’adonnent au vol des biens qui y sont restés. Le dernier cas en date est celui d’une maison laissée vide la semaine dernier  par ces voleurs dont l’identité demeure inconnue.


Selon le président de la société civile locale, tous biens de valeurs deviennent cible de ces présumés voleurs qui détruisent les toitures de maisons, les portes , fenêtres et  détruisent de maisons , les cultures dans des champs; de marchandises ne sont pas épargnées. Mais également des incendies récurrents sont enregistrés dans la cité de sake.


« Comme vous le savez, plus de quatre-vingt-dix pourcents (90%) de la population de Sake est actuellement en déplacement et vit dans les camps. Ils avaient abandonné leurs maisons qui sont en train d’être visitées par des inconnus, d’autres sont détruites par ces mêmes bandits, qui récupèrent surtout des portes et fenêtres métalliques, des vivres et autres bien de valeur » Indique Léopold Mwisha président de la société civile locale.


A lui d'ajouter que cette situation à des répercussions sur les victimes déplacés lorsqu’elles apprennent de nouvelles de leurs propriétés laissées à sake.


« Cette situation est à la base de plusieurs cas des traumatismes, il y a deux mamans qui étaient tombé évanouis, l’une ne s’est pas encore rétablie jusqu’à présent, c’était juste quand elle a appris que sa maison a été brulée » Ajoute-t-il.


En attendant le retour effectif de la paix , la société civile de Sake sollicite l’implication de l'autorité provinciale à fin de sécuriser les bien laissés par cette population en détresse et encourage les organisations humanitaires de procéder à l’identification de toutes les victimes de cette situation pour espérer le remettre dans leur droit.

Victor Muhindo