GOMA : L’ASVOCO lance la campagne l’arme n’est pas du bonheur

​​​​​​​L’Association des Volontaires du Congo ASVOCO en sigle, a lancé ce mercredi 25 novembre 2020 la campagne « SILAHA SIRAHA » c’est-à-dire l’ « ARME N’EST PAS DU BONHEUR ». Avec comme objectif de lutter contre la circulation abusive des armes aux lieux publiques, cette campagne vise entre autres la dénonciation des tous ceux qui circulent illégalement avec des armes à feu, selon Dufina Tabu Mwenebatende, président national de l’ASVOCO.

GOMA : L’ASVOCO lance la campagne l’arme n’est pas du bonheur
Dufina Tabu Mwenebatende, président national de l’ASVOCO

Pour Mwenebatende, un activiste des droits de l’homme fustige que le fait que les armes circulent abusivement dans les milieux publics, et pourtant la loi l’interdit, lui pousse a lancé cette campagne.

 « L’arme chez nous ça devient comme si ce sont de jouer qu’on utilise pour faire des scénarios. Ça devient une réalité, chaque jour l’arme tue au Nord-Kivu. Nous voulons aider la population à comprendre que l’arme ce n’est du bonheur ‘silaha si raha’. Nous devons tous lutter pour dénoncer celui qui détient abusivement une arme. Nous allons sensibiliser la population pour mieux comprendre. On ne peut jamais voir une arme circuler dans la ville, même un militaire ne doit pas circuler avec une arme sans autorisation. Dans votre parcelle un militaire ou un policier ne doit pas y entrer avec une arme », indique Dufinatabu MWENEBATENDE, président l’ASVOCO.

Avec comme appuis, la convention de Kinshasa, cette campagne va s’étendre dans plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu, notamment « le territoire de Rutshuru, Masisi et de Walikale », a fait savoir l’initiateur. 

« Il y a une convention de Kinshasa qui est un instrument qui va nous guider à sensibiliser les gens. Nous allons donner les affichages, des autocollants de non armé que chacun doit coller devant sa porte. On va circuler par-ci par-là, pour essayer de passer les messages pour combattre les armes qui tuent la population chaque jour », a-t-il ajouté.

Cette campagne va prendra 15 jours, soit du 25 novembre au 10 décembre 2020, en marge de la journée mondiale des droits de l’homme.

Jocel Kasereka Biryeka