Goma/Sécurité : Allez au lit c’est penser déjà à son dernier jour_Patient Rafiki
La ville de Goma est devenue de plus en plus criminogène ces derniers jours. Il ne passe plus une semaine sans que l’on signale des gens assassinés la nuit. Le cas récent est de ce samedi 8 avril 2023 à 1h30 où un homme a été assassiné devant ses enfants par des personnes non autrement identifiées au quartier Katindo. Pour le Chef des travaux Patient Rafiki, quelqu'un lorsqu'il se retrouve dans sa maison la nuit, il n'a pas la chance de voir la journée parce que la ville n'est plus sécurisée comme si la vie des gens ne compte plus.
A en croire Patient Rafiki, chef des travaux et acteur politique « nous osons croire que de l'insécurité, toute la population de Goma devrait prendre la chose en main parce que dans moins d'une semaine, nous venons de compter au moins trois morts par assassinat. Nous ne comptons pas le nombre de maisons cambriolées avec la situation des 40 voleurs avec des crépitements des balles çà et là. Je crois que tous en tant que population, nous devons nous lever comme un seul homme pour barrer la route aux ennemis de la paix surtout que, nous sommes en train de le dire, l'assurance de la vie ne dépasse plus 24 h »
La ville reste selon lui invivable alors que les autorités sont là et personne ne donne des explications quant à cette situation. « Nous avions dit que c’est nous la jeunesse, nous les futurs cadres pour gérer ce pays qui devrons aussi nous impliquer pour que nous puissions rétablir la paix. Nous avons une petite expérience de la rébellion du RCD, nous étions encore dans la ville de Goma et tué quelqu'un pendant cette période ne demandait rien. C'est la même situation que nous sommes en train de vivre mais, je me rappelle en cette période, toute la jeunesse de Goma pourquoi pas aussi de la province entière c'était mobilisée et nous avions regagné notre inquiétude » renchérit-il.
Patient Rafiki, dans son allocution, pense que c'est la seule solution qui reste. Celui-ci révèle que la stratégie serait de passer dans les groupes des jeunes pour qu'ensemble ils puissent partager de l'expérience de voir comment se sécuriser parce que son impression est que celui qui tue serait lui-même dans les appareils sécuritaires. « Nous apprenons que lorsqu'il ya ceux qui tuent la population, les services de sécurité ne sont pas à mesure d'appréhender les malfrats. Il ya donc moyen de mettre en cause ses services » conclut-il.
Toutefois, Patient Rafiki demande aux autorités de la province et le gouverneur militaire Constant Ndima de bien surveiller les services de sécurité d'une manière ou d'une autre pour assurer la paix et la sécurité de la population dans la ville de Goma.
Nanou kazaku