JE L'AURAI VOULU…
Je l'aurai voulu présidente de la république pour sa nation Être en triple féminin et savoir dorloter les déceptions … C'est toujours mieux, une femme, qu'un homme en désolation Car la divinité s’articule au genre des excellences en perfection.
POÈME DE MAGLOIRE PALUKU
Je l'aurai voulu présidente de la république pour sa nation
Être en triple féminin et savoir dorloter les déceptions …
C'est toujours mieux, une femme, qu'un homme en désolation
Car la divinité s’articule au genre des excellences en perfection.
Je l'aurai voulu loin d'une Oblate de l’assomption ou d'une Carmélite
Avoir en premier les charmes des énigmes, sculptés aux iliaques interdits
C'est la scène des origines, colorée des tendresses d'une mère qui milite
Entre les jours comptés, sept temps pour une création et l'infini déjà dit.
Je l'aurai voulu loin de son parti politique et affronter ses alliances
Vivre entre le conçu et le scruté, afin d’inventer une autodéfense
C'est pourtant le non-dit d’un cœur orné, pour l'offrir sans démence,
Quand s’énerve le frugal, perdu entre sa honte et l'honneur des présidences !
Je l'aurai voulu mature et disciple d'un Zénon qui vit sa peine en rose
S'abstenir de râler sur des circonstances des échanges que l'on expose
C'est la majorité dans la minorité pour vivre la réalité des temps moroses ;
Pour ne pas se mordre la langue à la table du caviar d'un pouvoir qui ose.
Je l'aurai voulu le senseur du temps des Pharaons nègres, dominant l'univers
Emporter dans le vent les aromates et encens, avant de goûter le succès à l'envers
C'est aussi cela la raison de perdre pour gagner et de partir pour rester couvert,
Car avec un peuple qui ignore tout de la finesse des tours, il pleure et vocifère !
Je l'aurai voulu être la deuxième dame du pays, après la première dame des palais
Courir près les hommes qui s’invectivent et se lancent des intrigues jusqu'au rabais
Affronter des militants paumés, qui parlent de l'affront, se fabriquant des roitelets
Et finir dans la débauche et les incantations du rite des oubliés, au pays des valets !
Je l'aurai voulu à chaque instant présente, dans la féminité d'un pouvoir sans mandat
Danser la rumba du pays des martyrs, héros et inconscients, sur une scène de la Samba
C'est ainsi qu'il faudra leur présenter le règne d'un homme voulu femme dans ses combats
Et enfin recréer au pays, des merveilles dessinées sur les fleurs, aux splendeurs de la pampa.