Nafisa Ramazani Thérèse soucieuse de la bonne collaboration entre hommes et femmes des médias
Nafisa Ramazani Thérèse est une journaliste à la RTNC/Goma passionnée de son métier. Née à Kisangani le premier octobre d’une certaine année, elle a fait ses études normales dans différentes écoles de la province du Nord. Licenciée en Management et Sciences économiques à L'UNIC/ ISGEA, campus de Goma, dans l’Administration et Gestion des affaires avec plusieurs formations en journalisme, elle poursuit dans la carrière qui lui avait été transmise par le lien de l’amour du travail par son feu père. Pour elle, ceux qui embrassent la carrière méritent un bon encadrement. Elle s’est livrée au groupe de presse l’Emergence.
Emergence : Présentez-vous brièvement s’il vous plait ?
Nafisa Ramazani : Je suis célibataire, simple mais rigoureuse et stricte dans le cadre du travail. Je viens d’une famille de six enfants dont je suis à la deuxième. Je suis journaliste.
Emergence : Depuis quand avez-vous embrassé la carrière journalistique ?
Nafisa Ramazani : Je fais ce métier depuis l’an 2002. J’avais commencé à co-animer certaines émissions telles que « Salut les copains » avec Lwarhiba Maitre. Depuis tout ce temps, je suis toujours restée à la RTNC/Goma comme journaliste-reporter. Après on m’a pris comme secrétaire de rédaction à l’intérim. En même temps, à cette époque, j’étais chargée des informations à la télévision toujours en assumant l’intérim. J’ai aussi été permanente à l’hôtel du gouvernement provincial comme chef de cellule de communication pour une période allant de 2009 à novembre 2013.
Emergence : Qu’est-ce qui vous avez donné le gout de faire la presse ?
Nafisa Ramazani : J’étais inspirée par mon feu père. Celui qui m’avait communiqué l’amour du métier. Malheureusement, de son vivant, il n’avait jamais souhaité que j’embrasse le métier. A l’époque, je ne comprenais pas le pourquoi. Il m’a fallu être dans le métier pour comprendre certaines choses qui expliquaient l’inquiétude de mon père.
Emergence : Quel est votre parcours dans le journalisme ?
Nafisa Ramazani : J’ai commencé dans la co-animation des émissions, la lecture des communiqués et ensuite la rédaction où au début, j’ai coprésenté le journal avant qu’on découvre mes talents et me laisser faire moi-même. Et depuis 2015 jusqu’à présent, je suis toujours au secrétariat de rédaction à la Radio-télévision Nationale Congolaise à Goma (RTNC/Goma).
Emergence : Comment trouvez-vous la prestation des femmes comme vous dans le media ?
Nafisa Ramazani : A mon humble avis, je pense que les femmes des médias s’en sortent très bien. Elles font de leur mieux pour se confirmer même si à certains niveaux, il y a encore des choses à faire et des défis à relever.
Emergence : Les hommes vous acceptent-ils facilement ?
Nafisa Ramazani : Je répondrais par oui et non. Oui parce qu’il y a des hommes genres qui ont compris que les femmes des médias ont les mêmes capacités à accomplir les mêmes taches que leurs confrères et ses derniers, nous accompagnent et nous soutiennent dans ce que nous faisons. Sans oublier que dans ce métier, on apprend tous les jours et que personne ne peut se prévaloir être complète de tout savoir et de ne rien à apprendre des autres. Non parce que nous resterons butés aux coutumes africaines et souvent aux préjugés sur les femmes. Ces hommes continuent de penser qu’au 21esiècle, la femme reste toujours à l’arrière-plan. Chose qui ne sera plus possible. On arrive même à féminiser certaines émissions ou tâches. A titre exemplatif, une émission culinaire ne peut être présentée que par une femme alors que le modernisme nous a prouvé le contraire. Tous les grands cuisiniers au monde (les chefs comme on les appelle) ne sont que des hommes.
Emergence : Quel message pouvez-vous donné à vos paires ?
Nafisa Ramazani : Mon message à mes consœurs, c’est juste les encouragements et leur dire de ne pas baisser les bras. De travailler fortement afin d’accéder à certains postes de responsabilité dans leurs médias respectifs.
Emergence : Quels sont vos rêves ?
Nafisa Ramazani :Mon rêve le plus ardant c’est de réussir dans ce métier et d’être une référence pour les aspirants au métier.