UNIGOM : le retard, un véritable casse-tête qui pénalise les enseignements au campus du lac vert
Depuis que l’université a délocalisé la majorité de ses facultés dans le campus du lac vert a Muganga, chez les étudiants s’observe un phénomène actuel qui devient une identité chez presque tous et cela dans toutes les facultés. Le retard, c’est bien de ce phénomène qu’il s’agit et qui freine l’avancé des cours et perturbe même les enseignants dans leur planification.
L’université de Goma a délocalisé la majorité de ses facultés vers mugunga dans son campus appelé lac vert depuis le début de cette année académique 2022–2023. Depuis cette délocalisation, cette partie de la ville de Goma connait déjà une fréquentation de la population pour bien plus d’activités suite a la présence de cette université dans le lieu. Une belle initiative pour l’épanouissement de l’université mais un grand défi a relevé pour les étudiants, dont le transport devient une charge supplémentaire et qui déclenche la perturbation dans les activités académiques parce que, la majorité des étudiants n’a pas des véhicules à leur disposition, ils viennent avec des stop bus pour venir au cours. Ceci facilite le retard pour ceux qui n’ont pas de moyen pour payer le bus et qui viennent à pied. Les chauffeurs de bus aussi ont déjà majoré le prix par rapport a ces flux des étudiants dans ce milieu, c’est qui favorise encore de plus ce retard.
Que faut-il faire pour y remédier ?
Partant de notre observation, le transport Goma-mugunga a l’époque, coute 500FC, ce qui facilitait tout le monde de venir sans beaucoup des difficultés. Dorénavant, la présence des institutions d’enseignement dans ce milieu pousse les chauffeurs de bus à hausser le prix par rapport au Traffic maintenant qui devient fréquent et qui leurs facilitent de gagner plus par rapport de l’avant la venue de ces institutions.
Selon MUHASA VIKALI, étudiant en troisième année du système LMD en Sciences de l'information et de la communication à L'UNIGOM, pense que la hausse de prix du transport des étudiants est à la base de tout ce qui perturbe les enseignements au campus du lac vert (Mugunga) : « premièrement, les étudiants de l'université de Goma dans la majorité habitent le centre-ville. Et déjà pour rejoindre le campus, ils sont obligés de rallier deux bouts de la ville. Donc quitter l'aire ouest vers l'aire Est. Le bus lui-même prend 1h ou 1h30minutes de route. Ce dernier ne part pas en transite. L'étudiant est obligé de monter à bord du bus commercial où, le convoyeur à bord, pour des raisons commerciales, ne cesse de prendre et déposer des clients çà et là, tout le long du parcours de la route. Et parce que l'étudiant n'a pas le monopole sur le bus, il n'a pas le choix que de fermer sa bouche et ne rien dire face à toutes ces caprices de bus. » a-t-il indiqué avant d’ajouter que : « deuxièmement, l’université devrait disponibiliser des bus pour les étudiants, afin de les faciliter pour le transport. Si l’université disponibilise le moyen de transport, nous pensons que ça ne doit pas être le même prix que le bus commercial de transport. » a-t-il conclu.
De l’autre cote, certains enseignants visiteurs couverts sous l'anonymat conscientiser les étudiants à faire comme ceux d'autres universités serait la solution la plus palliative. Il se résume en ces propos : « les étudiants de l'Unigom qui fréquentent le campus du lac vert Muganga devront aussi faire appel à leur conscience, en cultivant bien évidemment la culture classique d'un universitaire. Celle de se réveiller tôt. Tout faire tôt, pour ainsi se rendre très tôt au campus. Pensez-vous que tous les étudiants de l'UNIKIN, UNIKIS et UNILU habitent seulement les alentours de leurs universités ? Non. Détrompez-vous. Il y a de ceux qui empreintes 3-4 bus pour atteindre l'institution, » certains ont renchéri.
Signalons qu'après la concertation entre le secrétaire Général Académique de ladite Université et tous les Chefs des promotions confondues, des mesures ont été prises pour pallier à ce problème et renchérir des mesures de suivi. La mesure la plus salutaire, était celle de mettre en circulation les deux bus de l'Unigom longtemps cloués au sol faute des pannes.
David ASIMWE