Nord-Kivu : La chasse à l’homme des défenseurs des droits de l’homme secoue la province !

Depuis le 1er août 2024, les activistes Jack Sinzahera et Gloire Saasita, défenseurs des droits de l'homme au Nord-Kivu, sont détenus à un endroit inconnu, après avoir dénoncé l’inefficacité de l’état de siège et la montée en flèche du coût de la vie.

Nord-Kivu : La chasse à l’homme des défenseurs des droits de l’homme secoue la province !

Leur arrestation, ainsi que leur disparition mystérieuse depuis le 1er août, soulèvent des graves inquiétudes quant à la liberté d’expression et aux droits humains dans la région. Le Nord-Kivu est de nouveau plongé dans l’effroi, cette fois-ci en raison de la répression sévère exercée contre les défenseurs des droits de l'homme. Le 1er août 2024, les activistes Jack Sinzahera et Gloire Saasita ont été arrêtés à Goma par les éléments de la Police de renseignement. Leur seul "crime" : avoir dénoncé la cherté de la vie, l'inefficacité de l’état de siège, et l'insécurité croissante dans la province.

Des Voix réduites au silence !

Lors d’un point de presse, ces courageux défenseurs ont osé remettre en question l’état de siège imposé dans la région, pointant du doigt ses résultats médiocres et l’incapacité des autorités à protéger les populations civiles. Ils ont également dénoncé l'imposition d'un cessez-le-feu par les États-Unis, qui, selon eux, ne fait qu’aggraver la situation en permettant aux rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda, de continuer à semer la terreur dans plusieurs territoires du Nord-Kivu.


une répression injuste et alarmante...

Leur arrestation a provoqué une onde de choc, amplifiée par leur disparition depuis le 1er août. Initialement détenus dans un cachot de l’agence de renseignement, leur sort actuel reste inconnu, suscitant des craintes quant à leur sécurité et à leur bien-être. Des sources locales rapportent que les tortures et les extorsions se multiplient, faisant de leur détention une véritable épreuve.

Un appel à la mobilisation...

L’arrestation et la disparition de Jack Sinzahera et Gloire Saasita illustrent la dérive autoritaire qui menace les droits fondamentaux au Nord-Kivu. Loin d’être un crime, leur activisme représente une voix nécessaire pour les sans-voix, un appel à la justice et à la vérité. Il est impératif d’alerter l’opinion publique nationale et internationale pour obtenir leur libération immédiate et pour mettre fin à la répression injustifiée contre ceux qui osent parler au nom des opprimés.

Interrogé à cette question, Gentil Sonny Mulume, activiste des droits humains estime que le Nord-Kivu est à un tournant critique d'où, la répression des voix dissidentes sous couvert de sécurité ne peut qu’aggraver la crise. Il est temps pour les autorités de reconnaître l’activisme comme une force positive pour la paix et le progrès, et non comme une menace à éradiquer. La liberté de ces défenseurs des droits de l’homme doit être restaurée, et avec elle, l'espoir de justice pour tous les habitants du Nord-Kivu a renchérit cet activiste très connu en ville de Goma.

Vieux robot