RDC : Daddy Saleh recadre Jules Alingete et demande au peuple de se prendre en charge

« Soyez en rassuré que nous n’avons pas la guerre au Congo, nous voyons ça qu’à la télévision ». Ces propos de l’Inspecteur Général de Finance (IGF), Jules Alingete devant les investisseurs américains dans un forum à Houston aux états Unis d’Amérique ne cessent de susciter des réactions.

RDC : Daddy Saleh recadre Jules Alingete et demande au peuple de se prendre en charge
Jules Alingete, Inspecteur Général de Finance (IGF)

Pour l’analyste politique Daddy Saleh « nous avons qu’une seule nation, nous avons qu’un seul président qui est le garant de la nation congolaise. (…) Il ne devait pas avoir de distinction entre Kinshasa, ni rutshuru, ni walikale, ni kikwit ; donc j’estimé qu’il a commis une grosse erreur. C’est que nous pouvons lui demander premièrement c’est de retirer immédiatement ses propos officiellement. Le deuxième point c’est de demander pardon au peuple congolais qui vient de blesser qu’il soit de l’Est et de l’ouest, nous voulons développer comme Lumumba ce sentiment d’une nation, d’un pays et non de tribu et non de petit coin »; a-t-il indiqué.

Selon lui, le peuple congolais ne doit plus se faire ridiculiser par lui-même même parce que c’est très grave.

« Mes propos sont claires ,on doit changer la structure politique(…) C’est une obligation ,il devra s’excuser ,il devra demander pardon et si il ne le fait pas ,je pense qu’on va faire tout pour qu’il démissionne et ne vous en faites pas ce n’est pas impossible , seulement si le peuple se réveille ,vous pouvez comprendre la force du peuple ,raison pour la quelle ,je m’adresse plus au peuple congolais avec l’article 5 de la constitution ,nous devrions comprendre que nous sommes le souverain premier et personne ne doit saper l’ autorité du peuple »; s’est-il indigné.

Le professeur Daddy Saleh estime qu’ils ne considèrent pas la vraie population congolaise qui est à plus de 80 pour cent démunis, vivant dans la pauvreté et qu’on est entrain de tuer quasiment tous les jours.

Nanou Kazou