Goma : lancement du premier numéro du journal école, de l’union congolaise des femmes des medias

​​​​​​​L’Union congolaise de femmes de medias UCOFEM en sigle, a lancé officiellement ce samedi 30MARS 2019, son journal dénommé ECOLE devant les chevaliers de la plume au centre de presse de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC/ Section du Nord-Kivu. Pour la Présidente de l’ucofem au nord Kivu, ce nouveau journal renferme plusieurs points avantageant la femme dans le monde de medias.

Goma : lancement du premier numéro du journal école, de l’union congolaise des femmes des medias
lancement du premier numéro du journal école de l'UCOFEM

Selon Evelyne Luyelo, le genre dans ce monde doit être encouragé. Les jeunes étudiantes qui font les sciences de communication doivent être encadrées, chose qui fera que les notions au genre soient promues à un degré considérable ; « après avoir mené des études nous avons compris que les medias de Goma n’ont pas une idée sur le respect du genre dans la façon de faire le recrutement. Ce journal vient apporter une innovation, seul le genre sera au premier plan dans tout son contenu.  Nous avons beaucoup plaidé pour que les maisons de presse puissent avoir la politique respectant le genre, et aujourd’hui il y a certaines qui ont compris cela et commencent à donner à la femme des postes de responsabilités dans leur rédaction, » a-t-elle indiqué

Quelle est la particularité de ce journal

D’après Evelyne, ce journal a plusieurs particularités quoi qu’il soit juvénile ; « Nous savons qu’il existe d’autres journaux gérés par des éditrices, une chose est à retenir par rapport à notre journal, d’abord il a un effectif seulement de jeunes filles qui sont encore à l’école, elles ne sont pas jusque-là journalistes bien que toutes soient dans les sciences de l’information et communication. Nous les encadrons et quand elles partent sur terrain, elles font de leur mieux pour respecter le genre dans la sélection des sources, nous préparons une relève qui ne causera pas vraiment la honte dans ce monde de medias », a-t-elle répondu  

 Les jeunes étudiantes qui ont participé à la rédaction de ce premier numéro n’ont pas manqué à expliquer les défis auxquels elles ont fait face. Gislaine Faida Maboko une parmi elles a souligné qu’en dépit de difficultés, elle est parvenue à découvrir ses potentiels qui doivent être mis sur pied pour que le genre soit respecté intégralement dans le medias ;  « le travail n’a pas été facile, en faisant la descente il y a des sources qui ne nous répondent pas comme on le voulait,  d’autres refusaient catégoriquement, cela nous a aidé à nous découvrir,  ceux-là qui disent que tout le monde peut être journaliste n’ont pas vraiment raison, seulement avec ce premier numéro nous avons réalisé qu’être appelé journaliste c’est une question de beaucoup travailler.  Et ce ne sont pas les difficultés qui vont faire que j’abandonne, partout il y a des difficultés et l’important est d’endurer, parvenir à montrer le meilleur de soi est la meilleure des choses », a-t-elle dit.  

Prince Bagheni