Goma-Ngagi : l’obstacle de la collaboration entre les services de sécurité et la population

Selon le vice-président du conseil local de la jeunesse au niveau du village Ngagi 3 dans le territoire de Nyiragongo, Chito Daniel dénonce la peur qui caractérise la jeunesse dans le sens où chacun craint de citer ou dénoncer le malfrat par peur qu’il ne devienne sa cible une fois celui-ci libérer.

Goma-Ngagi : l’obstacle de la collaboration entre les services de sécurité et la population
Illustration

C’est sous la chaleur de la reconnaissance des réponses obtenues aux recommandations faites aux autorités compétentes en matière sécuritaire dans le village Ngagi 3 en territoire de Nyiragongo que, le vice-président du conseil local de la jeunesse, Chito Daniel se confie à la rédaction d'émergence groupe en disant que : « la population se sent souvent en insécurité de dénoncer certains malfaiteurs dû à la peur de se faire leurs cibles. Cette situation pousse le représentant de cette structure locale juvénile à plaider pour l'instauration d'une commission qui jouera l'intermédiaire entre les services judiciaires et la population du village qui craint pour sa survie en collaborant directement avec les services sécuritaires » poursuivant « ce leader du conseil local juvénile du village informe toujours sur le mécontentement de la population de voir certains malfrats qui sont censés être en centrouse circulés librement dans le village» a-t-il ajouté.

Les organisations œuvrant dans le domaine de la défense de droit de l'homme ne cessent de sensibiliser sur le respect de ses droits et sa dignité où la population du Nyiragongo recours à la justice populaire, une façon pour elle de manifester sa lassitude à l'insécurité occasionnée par le vol en main armée en cascade qui ne dit pas son nom dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Dans le souci de comprendre la réticence de la population à collaborer avec les autorités sécuritaires, une source qui requiert l'anonymat nous a fait entendre que : « c'est difficile de rester avec une personne longtemps en garde vue ou en prison sous, les accusations non soutenues ». Selon lui, les accusations sont non fondées raison qui fait que les criminels sont de fois relâchées et commencent à cibler leur dénonciateur.

Par ailleurs, certaines langues renseignent sur la misère d'insécurité que traverse les populations qui font des témoignages dans une affaire qui oppose un criminel aux services de sécurité.

Salomon Kwiraviwe