Beni/Territoire : la société civile projète un jour de deuil en mémoire des victimes des massacres de l'ADF

Beni/Territoire : la société civile projète un jour de deuil en mémoire des victimes des massacres de l'ADF

La société civile forces vives noyaux de la commune rurale de Mangina, d'Oïcha et du secteur de Beni-Mbau, en territoire de Beni, dans l'est de la RDC projetent une journée de deuil le jeudi 8 janvier 2024. Ce, en mémoire de personnes tués dans des massacres perpétrés par les combattants de l'ADF dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Cela est ressorti d'une assemblée extraordinaire de cadres de cette structure citoyenne dimanche 4 février 2024 à Oïcha.


Passant en revue de la situation sécuritaire qui prévaut dans plusieurs coins du territoire de Beni, les acteurs de la société civile font état de 23 attaques documentées depuis janvier 2024 par les éléments de l'ADF, ayant causé la mort à plus de 80 personnes, sans compter les disparus. 


«Ce qui est inquiétant est que, les ADF se déplacent librement des villages en villages en train de distribuer la mort aux innoncents, malgré des alertes de la population au services de sécurité et des multiple assises avec les services de sécurité. Vu ce calvaire que traversent la population des dites entités, les trois noyaux de la société civile forces vives ci-haut  indiqués décident ce qui sourit; d'observer une journée de deuil et cessation desacivites tant scolaire que socio économiques pour ce jeudi 8 février 2024 pour pleurer les nôtres et interpeller les services de sécurité de bien jouer leur rôle, de protéger la population et défendre l'intégrité territoriale», a dit Espoir Lutswamba, premier vice-président de la société civile noyau de Mangina, lors de la lecture de leur déclaration.


Les acteurs de la société civile plaident cependant pour l'évaluation d'une manière objective et bilatérale l'efficacité des opérations Sokola 1, par le gouvernement central.


Pour mettre fin au phénomène de l'ADF, les forces vives exhorte aussi les commandants des axes de jouer à l'offensive, en contrôlant les espaces qui favorisent le passage aux combattants. Ils demandent aussi aux services de sécurité de tenir compte des alertes de la population en consolidant le mariage civilo-militaire.

Jocel Kasereka Biryeka