Coronavirus, un danger pour les enfants dits de la rue (PARDE/Nord-Kivu)
La présence des enfants dans la rue de Goma et dans des cimetières restent inquiétante en cette période de la troisième vague de coronavirus. Selon la présidente du parlement d'enfants Nord-Kivu, une attention particulière doit être faite à l’égard de ces enfants pour lutter contre la propagation de Covid-19 en ville de Goma à travers ces enfants qui sont plus exposé à cette maladie.
« Nous aimerions que les enfants puissent être protégés au maximum parce qu'on ne saura pas comment contrôler cette maladie du fait que c'est un peu compliqué pour les adultes. Imaginez-vous si cette dernière attaque un bon nombre d'enfants, ça sera un chaos » pense Vanessa Kilanji, présidente du parlement d’enfants (PARDE) du Nord-Kivu.
Elle atteste qu'elle déplore la présence des enfants dans les milieux des obsèques parce que ces actes exposent ces derniers face à la pandémie de Covid-19 qui ravage le monde entier en général et la ville de Goma en particulier. « Tant mieux de laisser les enfants à la maison tout en les évitant de participer dans les obsèques ou même déambuler dans les rues » conseille-t-elle aux parents.
S'agissant des enfants dits de la rue « on ne saura pas vraiment dire de quelle mesure de prévention eux peuvent appliquer parce que même pour les masques, ils n'en ont pas. Ils peuvent avoir des masques lavables mais ils n'ont pas d'eau, ils n'ont pas d'abris ce qui est un problème » s’inquiète Vanessa. C'est pourquoi elle interpelle une fois de plus les autorités compétentes et celles chargées d’assistance sociale de pouvoir voler au secours de ces enfants dits de la rue en cette période de la troisième vague du Covid-19 qui demeure, selon elle, un grand défis .
« Nous pouvons bel et bien respecter des mesures barrières, peut-être se dire que nous nous protégeons mais tant que ces enfants dits de la rue ne sont pas protégés, nous faisons face à des guérisons éphémères quand ces enfants ne seront pas protégés car ils reviendront nous contaminer de nouveau » insiste Vanessa Kilanji. Elle renchérit que ces derniers devraient être protégés contre la propagation de coronavirus car il est important de pouvoir les mettre au programme des structures ou même associations qui peuvent s’en charger.
Nanou Kazaku