Coupe du monde 2018 : nouvelles menaces de mort de l'EI contre Messi

Après avoir menacé de mort le joueur emblématique du Paris Saint-Germain Neymar, et le footballeur portugais Cristiano Ronaldo, l’organisation terroriste Etat islamique (EI) a réitéré ses menaces sur la Coupe monde 2018 cette fois en prenant pour cible l’attaquant argentin du Barça, Lionel Messi.

Coupe du monde 2018 : nouvelles menaces de mort de l'EI contre Messi
Leon Messi

Après avoir menacé de mort le joueur emblématique du Paris Saint-Germain Neymar, et le footballeur portugais Cristiano Ronaldo, l’organisation terroriste Etat islamique (EI) a réitéré ses menaces sur la Coupe monde 2018 cette fois en prenant pour cible l’attaquant argentin du Barça, Lionel Messi.

Dans un photomontage révélé par le centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance djihadiste, SITE, le joueur sacré 5 fois ballon d’or apparaît vêtu d’une combinaison orange - similaire à celle portée par les détenus islamistes dans la prison américaine de Guantánamo et portée par les victimes dans les vidéos d’exécutions de l’EI, agenouillé à côté d’un terroriste, sur la pelouse du stade russe de Loujniki qui accueillera le Mondial de football en juillet.

L’image porte l’inscription en anglais et en arabe : "Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts", faisant référence à des versets du Coran.

Depuis plusieurs mois, le groupe terroriste fait peser la menace d’un attentat pendant la Coupe du monde, un événement suivi par des millions – voire des milliards, de personnes aux quatre coins du globe.

Neymar, Messi, et Ronaldo, tous les trois au palmarès des meilleurs joueurs du monde, sont régulièrement la cible de menaces de mort venant d’organisations terroristes.

En septembre dernier, une photo montrait Messi derrière les barreaux, pleurant des larmes de sang. L’image, avertissant également d’un attentat pendant la compétition, aurait été publiée par une cellule pro-EI connue sous le nom de Wafa Media Foundation. 

En octobre, un photomontage morbide montrait Neymar à genoux, en pleurs. A côté de lui, le corps a priori sans vie de Messi, une nouvelle fois vêtu d'une combinaison orange.

Une légende, très explicite, était affichée au bas de la photo : "Vous ne serez pas en sécurité tant que nous ne le serons pas dans les pays musulmans".

Au cours de cette période, l'attaquant star du Real de Madrid, Cristiano Ronaldo était lui, agenouillé, les yeux fermés et marqué par un large hématome au visage, un terroriste de l'EI posté derrière lui armé d'un couteau. Le logo de la coupe du monde 2018 apparaissait clairement à gauche du photomontage qui portait également une inscription : "nos mots sont ce que vous voyez, pas ce que vous attendez. Alors pendant que vous attendez, nous attendons aussi".

Le président russe Vladimir Poutine a déjà appelé la police à faire le maximum pour assurer la sécurité pendant le Mondial, y voyant une question "d'image" pour le pays, dans un contexte de violences de la part des hooligans russes et de menace terroriste.

"Nous devons faire de la sorte que son organisation soit au plus haut niveau et avant tout assurer la sécurité maximale des sportifs, comme des supporteurs", a-t-il souligné, lors d'une réunion avec des responsables du ministère de l'Intérieur fin février.

La Russie a été menacée à plusieurs reprises par l'EI et par la branche syrienne d'Al-Qaïda après le début de son intervention militaire en Syrie, le 30 septembre 2015.

Les services de sécurité annoncent régulièrement avoir démantelé des cellules terroristes, impliquant souvent des ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale.

Saint-Pétersbourg, l'une des villes hôtes du Mondial, a été visée par un attentat dans son métro qui a fait 15 morts et des dizaines de blessés le 3 avril dernier.