Patrick Mundeke : La jeunesse reste le présent pour le changement de la nation

​​​​​​​Acteur politique, ce conseiller en charge de la jeunesse de Moise Katumbi est soucié du bien être des congolais et congolaises. Patrick Mundeke pense que « ensemble » est le choix du peuple pour la bonne marche du Congo. La jeunesse doit rester debout a-t-il dit ce mercredi 25 juillet dans une interview exclusive accordée au groupe de presse l’Emergence.

Patrick Mundeke : La jeunesse reste le présent pour le changement de la nation
Patrick Mundeke

Gr-Em : Qui est Patrick Mundeke ?

Patrick : Je suis un jeune célibataire, acteur politique et Auditeur-Comptable privé et licencié en économie. Je reste fils de Goma et vit avec toute la population de ma ville bien qu’ayant déjà fait trop de navettes sur d’autres villes du pays et du monde.

Gr-Em : Pourquoi avoir choisi de faire la politique ?

Patrick : Avec mon grand cœur, j’aime les gens. Je n’aime pas voir la population souffrir. Ayant le souci de servir tout le monde à la fois, j’ai trouvé que grâce à la politique je peux atteindre mon grand objectif qui est d’être au service de plusieurs personnes au même moment. Vous savez, une seule action politique peut régler les problèmes que connait le peuple. La politique peut détruire sans doute, s’elle est mal prise. Patrick Mundeke se penche toujours vers le côté positif de la politique qui est de travailler dans l’amour du peuple en cherchant à résoudre tous les maux qui le jonche.

Gr-Em : Quel est votre parcours politique ?

Patrick : Mon aventure politique commence à l’université où je me suis engagé au service de la communauté à travers le comité interuniversitaire en province du Nord-Kivu et celui de l’Université Libre des Pays des Grands-Lacs (ULPGL). En première année de licence, j’embrasse la vraie politique en sympathisant avec Vital Kamerhe avec qui j’ai des affinités particulières. J’ai eu à participer dans la conférence de paix de Goma. Cette dernière a permis à ce que je sois découvert par les grands qui m’ont intégré dans le ministère provincial de l’agriculture dans lequel j’étais chargé des missions. Je suis entré dans l’opposition à travers le mouvement social pour le renouveau (MSR). Dans ce parti, j’étais respectivement secrétaire exécutif adjoint chargé de la jeunesse, président du bureau politique puis premier vice-président national de la ligue des jeunes. A la création du mouvement politique « ensemble », j’ai rencontré le président Katumbi en Afrique du sud et à Kigali lors de son invitation par la fondation Mont Ibrahim. Je me réjouis aujourd’hui d’être le conseiller chargé de la jeunesse du président.

Gr-Em : Pourquoi aimer le mouvement « assemble » ?

Patrick : Ensemble est pour moi le choix du peuple. Les dirigeants doivent être ceux qui ont l’amour des congolais. Et ces gens sont sans doute dans ce mouvement.

Gr-Em : Pensez-vous avoir la chance de gagner les élections s’elles sont organisées cette année et comment ?

Patrick : C’est pour nous un impératif de gagner ces élections dans la démocratie. Nous disons non à la machine à voter et savons qu’elles n’arriveront même pas dans des bureaux de vote. Il faut que les scrutins soient ténus et nous allons les conquérir à tous les niveaux. Cela nous permettra de résoudre les problèmes des intérêts des autres.

Gr-Em : Que dites-vous à la jeunesse qui est l’avenir de la nation ?

Patrick : La jeunesse est plutôt le présent de la nation. Nous venons de perdre plusieurs jeunes dans cette lutte pour la démocratie dans ce pays. J’appelle les jeunes à rester débout pour le changement des choses.

Propos recueillis par Yassin Ndaye & St Janvier Zihalirwa