Butembo : la société civile appelle au désengorgement de la prison centrale de Kakwangura

Ces détenus n’ont pas à manger et de médicament, Chose qui, d'après notre source, ”amplifie le taux de décès”, dans cette prison.

«Quand il y a surpeuplement, d'office, il y aura des maladies qui se transmettent, des maladies hydriques, fièvres typhoïdes, tuberculose. Il y a aussi la famine et la carence en médicaments. Ils ne bénéficient d'aucun médicament de qualité, ce qui entraîne directement des cas de morts, de mal nutrition»; déplore Katembo Mirembe.

A en croire ce coordonnateur de la nouvelle société civile en ville de Butembo, cette maison carcérale regorge ce dernier temps Mille Trente (1030) détenus. Pourtant construite pour en accueillir que trois cents (300).

« La prison est surpeuplée, tellement que c'est une maison qui a une capacité d'accueil de moins de 300 personnes. Mais voilà, nous sommes au-delà de 1030 personnes, ce qui amène à ce que les conditions hygiéniques et conditions de vies soient difficiles. La prison centrale de Butembo est considéré comme un moirroir et ça c'est dit à la lenteur dans la gestion de dossiers judiciaires»; renchérit notre source.

Celui-ci plaide pour la libération des innocents. Pour y arriver, il estime que le gouvernement à travers son ministère de la justice doit accélérer les dossiers des prisonniers.

Toutefois, il demande aux personnes de bonnes volonté de venir assister ces locataires de la prison centrale de Kakwangura.

Jocel Kasereka Biryeka