Justice : Le Journaliste Isaka SOMBO arrêté pour propagation de faux bruits
Arrêté depuis le vendredi 22 novembre dernier, le journaliste Correspondant du Journal lepotentielonline.net, Isaka SOMBO Kinja est détenu au parquet de la botte en ville de Bukavu, chef lieu de la province du Sud-Kivu. Il est poursuivi pour imputation dommageable, Outrage d'un corps constitué et propagation de faux bruits.
Plusieurs de ses proches dénoncent le fait que ça fait 4 jours qu'il n'a pas encore comparu depuis son arrestation pour présenter ses moyens de défenses aux faits lui reprochés. Évoquant d'avoir mentionné le député provincial José N'Epangi dans un de ses articles sur des prétendues absences répétées lors des séances plénières de l'assemblée provinciale.
Contacté à ce sujet, Maître José N'Epange, précise avoir intenté des actions en justice contre Isaka SOMBO après avoir récidivé sur les mêmes faits, qu'il considère comme un acharnement contre sa personne.
« Votre confrère Journaliste est détenu au parquet, il a droit aux visites, il bénéficie d'un procès équitable. D'ailleurs j'ai reçu une invitation du parquet, je m'y présente demain pour ce dossier. Ce qui disent que je trafique de l'influence pour le faire arrêter ,ont tous faux, je me suis senti leser, comme j'en ai le droit j' ai porté plainte et le dossier est entre les mains de la justice »; précise l'honorable N'Epangi.
A lui d'ajouter
« Je ne suis pas là première personne moins encore la première fois qu'il se livre à eructer des invectives sur moi et les propager dans les réseaux sociaux. C'est pour la propagande de faux bruits, outrage d'un corps constitué et imputation dommageable. Si ce fait lui reproché ne sera pas établi par la justice, il sera acquitté et libre de tous ses mouvements. J'inviterai a tous les medias de ne pas tomber dans l'erreur de diffusion des fausses informations car je ne me limiterais pas au droit de réponse mais je porterai plainte contre la propagation de faux bruits».
Cette arrestation ne laisse pas indifférent certains défenseurs de droits humains et journalistes qui cherchent a avoir leur lanterne être éclairée dans ce dossier.
Sollicitant de l'honorable un arrangement avec le confrère, répond que le dossier évolue déjà à la justice et que la justice devra faire son travail.
Victor Muhindo