Laila Zerougi: «Je suis à Beni pour renforcer la collaboration…»

La représentante du secrétaire général de l’ONU en RD Congo séjourne en ville de Beni après son périple en Ituri où elle est partie se rendre compte de la situation sécuritaire après les différents massacres. Leila Zérougi dit être arrivée à Beni pour rencontrer différents partenaires dont le maire de Beni, la société civile dans le but de renforcer la paix dans la région.

Laila Zerougi: «Je suis à Beni pour renforcer la collaboration…»
Laila Zerougi/Beni

«Je suis à Beni pour rencontrer nos partenaires en commençant par le représentant du chef de l’Etat (le Maire) ainsi que les organisations de la société civiles dans le souci de renforcer la collaboration entre les acteurs de la paix dans la région.  Certes, Je suis à Beni pour voir comment on peut protéger la population ensemble», fait savoir la patronne de la Monusco à l’audience ce vendredi 13 avril avec le maire de la ville de Beni et le conseil urbain de sécurité.

Pour Leila Zerougi, sa présence en ville de Beni cadre avec le mandat de la Monusco qui n’est que la protection des civils. L’objectif de celle-ci est de voir comment on peut renforcer la capacité des forces armées de la RD Congo. Concernant les tensions qui se voient au sein de la classe politique congolaise par rapport aux élections et à la machine à voter, Leila Zérougi, tape le poing sur la table en précisant que le mandat de La Monusco aide les parties en appuyant le processus tout en travaillant avec toutes les parties, c’est-à-dire l’opposition, la majorité et la société civile. Par ailleurs, elle précise que dans son mandat, elle a pour mission d’aider les congolais d’avoir les élections crédibles qui vont permettre aux congolais d’avoir plus d’espoir en l’avenir. « C’est vraiment important ces élections. Elles doivent se faire avec l’accord de tous pour qu’en décembre on ait deux présidents qui se serrent la main. Depuis l’indépendance cela ne s’est jamais fait en RD Congo. La politique ce n’est pas une guerre. L’important c’est de travailler ensemble afin d’arriver au compromis…» Martèle-t-elle. Par rapport à la machine à voter, Leila, rétorque en disant que cela n’est pas de son rôle de dire de ne pas utiliser la machine à voter. Par contre, elle pense qu’il faut établir la confiance et tracer un plan. Elle suggère par la suite si quelque chose ne marche pas, il serait mieux d’utiliser le plan B, rejeter automatiquement l’utilisation de cette machine à voter.

Alfred Bukuhi et Maurice Ndwiko