Nord-Kivu : La journée mondiale de l'écrivain africain, célébrée chaque 7 Novembre.
Pour le professeur docteur Daddy Saleh, il y a un chemin à faire malgré quelques avancées qui se montre chez l'écrivain africain, celui-ci commence à avoir la liberté d'écrire sans nécessairement dépendre des auteurs occidentaux parce que dans la psychologie du livre, dans le livre, l'histoire même qui est écrit dépend plutôt d'autres sources et souches, c'est à dire que ça manque de quintessence ou même l'essence par rapport à notre communauté du point de vue global.
« Parfois, on dit que la grande richesse est la lecture dans le livre. Dans cette philosophie, on ne peut pas avoir un peuple maigre dans sa pensée, on doit avoir un peuple qui vit parce que beaucoup de gens écrivent » a -t-il déclaré le professeur Daddy Saleh en faisant référence à plusieurs états au monde qui investissent dans ce secteur, malheureusement l’état Congolais RDC n’y si donne pas trop.
Selon le Professeur Daddy Saleh, l’aspect économique dans la ville de Goma, ne favorise pas les gens qui publient à le faire régulièrement et souvent faute de moyen. « Les gens publient mais dès le lancement, vous allez voir que quelqu’un qui a dépensé beaucoup d’argent pour son Edition ne gagne que 10 ou 300 dollars ; C’est un manque à gagner, en plus, c’est un travail intellectuel qui est supposé être rémunéré ou avoir une dotation pour son épanouissement. Nous devons aider ces gens qui font ce travail en les accompagnant avec nos moyens, parce que leurs écritures cachent des grandes richesses pour notre évolution mentale. La population doit s’adapter aussi beaucoup plus à la lecture surtout que dans le temp passée, il y avait une série de livre KOUAKOU et CALAO qui jadis circulée. Et pour arriver à le faire, il y avait plusieurs sponsors qui financent ces œuvres par rapport aux thèmes qu’ils portent » a-t-il dit.
La lecture doit être une culture pour notre société surtout dès le bas âge des nos enfants pour que nous puisons avoir déjà implanter ce gout, afin que dans les jours à venir, que le pays soit contraint de lui-même de trouver la possibilité d’implanter plusieurs bibliothèques dans chaque commune ou école si possible parce qu’il y aura un fort besoin de ces dernières. « La main magique de nos écrivains est là, Goma regorge plusieurs techniciens en cette matière avec des thématiques adaptées, nous avons nos vraies valeurs en ce qui concerne notre façon d’écrire. La plume retrace déjà une ligne conductrice pour le futur dans le domaine des livres, alors faisons la lecture notre culture dans nos foyers et pour nos enfants » rassure prof Daddy Saleh.
Le livre est un lieu ou nous puisons de la connaissance, nous devons en faire notre partenaire car il fait partie de la source intellectuelle pour tout lecteur précautionneux.
Nanou Kazaku