Elections en RDC : quid de la représentativité féminine ?

Après la proclamation de résultat de vote à tous les niveaux, cette branche humanitaire manifeste sa désolation sur la représentativité de femme vue que les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes de la visée de cette campagne sur l’ensemble de la province du nord Kivu. Pourtant sur le terrain tout été promettant. Le club Rfi constate que même lors de la nomination des membres du gouvernement, le genre féminin n’aura pas la chance d’avoir des postes ministérielles en dépit du fait qu’elle n’a pas pu marquer son encrage aux législatives.

« Au début nous avions pensé que la population avait compris que la femme mérite aussi d’avoir une place de choix dans la gouvernance du pays. Après les élections on sent encore qu’il y a un frein, ce frein nous n’allons pas le chercher ailleurs, c’est dans la population parce que nous nous estimons c’est la population qui allait promouvoir ces femmes travers les élections, qui sont un moyen pour la population de participer à la gestion du pays. Du coup si au niveau national et au niveau provincial la province du Nord-kivu n a voté respectivement au niveau national et provincial pour deux femmes, on sent encore qu’il y a beaucoup à faire de ce là, il faut que la population arrive à comprendre que voter pour une femme ça peut aussi aider le pays à décoller, pousser les institutions à la bonne gouvernance. Bien évidemment il y a des femmes qui ont les mêmes valeurs que les hommes, si pas même mieux que les hommes. Je pense que de ce côté-là on doit beaucoup marteler et commencer aujourd’hui même  sans attendre demain. » ; S’indigne Maitre Zacharie Bashwira, coordonnateur du Club Rfi en Province du Nord-Kivu.

A la question de savoir si le freinage n’était pas d’ordre politique et non du côté de la population, pour arriver à promouvoir la gente féminine dans la gestion du pays, le club Rfi indique qu’il y a plusieurs facteurs dont les partis politique qui ne tiennent pas compte entre autre la compétence de la femme.

« S’il faut alors partir du côté politique comme frein à la participation de la femme aux instance de prises de décisions, la loi électorale a déjà fait tout ce qu’elle pouvait faire ;la dedans il y a des dispositions favorable à la promotion de la femme ,c’est ainsi qu’il y a par exemple l’exonération de caution aux partis politique qui alignaient plus de femmes ,mais par contre est ça que ces femmes ont été alignées sur des bonnes listes ? Est-ce que ces femmes ont été alignée parce qu’elles sont leaders dans leurs communauté ? Ils faut aussi que les politiques comprennent qu’on ne doit pas aligner la femme parce que la loi l’exige a fin de bénéficier des certaines faveurs prévues par la loi mais ils faut qu’ils alignent les femmes parce que sur base de capacités et compétences reconnues par leurs communautés respectives ,ils faut qu’ils alignent les femmes parce qu’elles sont leaders dans leurs communautés mais aussi celles qui ont des moyens ,ce dernier est un blocage pour l’épanouissement de la femme du coté politique. Tous ca sont des petites questions qui doivent être résolues afin de permettre aux femmes d’accéder à des postes de prises de décisions. » ; Ajoute-t-il.

Cette situation persiste malgré la loi 1^er août 2015 qui prévoit que la représentativité équitable dans toutes les fonctions électives et nominatives de la femme au sein des institutions  nationales, provinciales et locales.

Victor Muhindo