Nord Kivu : L'état de lieu sur la pollution des mines et bombes en province donné par la synergie de la lutte antimines.

Marion Ngavho, coordonnateur national de Sylam parle de l'état de lieu qui les avait poussé à amener des enquêtes, et l'on a trouvé il y a de cela 10 ans que 37 champs de mines en République démocratique du Congo dont 14 ont été déminé par rapport à la zone enquêtée dans les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu ,Tanganyika et une partie du Maniema. Il précise ici que pour le Nord Kivu, c'est plus la partie nord de béni dans Bulese et une partie de Kamango.  « vous allez comprendre que dans le Nord Kivu sur le 37 champs de mines, il y a 9 et 2 seulement ont été déminés à béni, à côté de cela, d'autres engins explosifs de guerre laissent sur le champs de bataille se déroulent à Rutshuru, dans Béni, Masisi, Nyiragongo, ont été retrouvés tels que : des grenades, des mortiers, des roquettes qui ont été préparées pour être utilisées mais abandonnées malheureusement dans les écoles, sur les routes ainsi que dans les champs et tout ceci pour qu'ils aient des victimes. Pour le territoire de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi depuis trois ans, on enregistre déjà 12 personnes mortes et plusieurs blessés par les engins explosifs de guerre abandonné lors des affrontements entre les ADF, Fardc et les groupes de résistants ».

La sylam et toutes les organisations de lutte antimines organisent les plaidoyers par la sensibilisation aux risques, des formations des points focaux communautaires, des minages directs, des assistances aux victimes, dépollution des stocks et des munitions déjà checkées. « si vous trouvez des munitions ou engins explosifs ,parce que ça ressemble aux objets que nous utilisons couramment par exemple :une grenade ressemble facilement à un ananas, l'on peut trouver un marteau, une mine peut ressembler à un casserole, et des roquettes peuvent ressembler à des pilons tous les jours. Nous demandons à la population si une fois retrouvez les engins pareils, il ne faut pas le toucher mais informé immédiatement l'autorité en place pour qu’ils puissent faire appel aux équipes de déminage ou soit à l'armée ou même soit aux ongs qui font la lutte antimine. Nous rappelons également aux points focaux de continuer à sensibiliser et à marquer traditionnellement les engins avec toute sécurité là où ils les trouvent en vue d'éviter les accidents et faire appel aux équipes des déminages » a-t-il conclu le coordonnateur national de sylam. 

Rappelons que le patron de la sylam lance un appel vibrant à toute la communauté humanitaire de leur venir à la rescousse aux actions antimines du fait que plusieurs mines restreint l'espace de travail, de jeux, cultiver, ça tué, ça blessé, ça détruit les infrastructures, pour lui, il est très capital d'avoir beaucoup plus d’actions, un appui pour les activités de lutte antimine en cette période où la partie Est de la RDC est en guerre .

Nanou kazaku